Paris, le 31 juillet 2001

A - Extraits de la note de René Salvador à Marcel Thué

1. Il existe depuis plusieurs années une association dite " Association des amis des câbles sous marins " (AACSM), dont le siège est à La Seyne, le président un ancien commandant de câblier, le vice président G. Fouchard - ancien directeur d'établissement de La Seyne- et moi-même président d'honneur. Nous publions depuis 1996 un bulletin à raison de 3 ou 4 numéros par an et nous en sommes au n° 09. Dans ce bulletin, nous avons des récits et des témoignages sur toute la vie des câbles sous-marins français et nous avons l'intention de le poursuivre pour avoir si possible une histoire complète en faisant un regroupement adéquat de tous les articles et de la bibliographie à laquelle ils font référence. Cette association adhère à la FNARH.

2. Nous avons entrepris la rédaction d'un ouvrage " 150 ans de câbles sous-marins " qui a l'ambition d'être mondial sans escamoter la France comme dans tous les ouvrages anglais existants. C'est un très gros boulot et nous sommes peu nombreux à y travailler.

3. France Télécom Marine a fait un recensement complet des archives existantes qui sont répertoriées dans un document ad hoc.

D'une manière générale, si la technique des transmissions est décrite dans les articles et le futur ouvrage, elle n'est pas notre objectif principal qui est : comment ont été créés les réseaux ? quels ont été les promoteurs ? quels a été le climat de concurrence sévère tant entre les opérateurs qu'entre les industriels ?

René Salvador est prêt à participer aux travaux du Groupe " Histoire " pour les transmissions par câble sous-marin, où l'on retrouve les problèmes de transmission en général, et les problèmes d'adaptation au milieu sous-marin (fiabilité, durée de vie, mécanique posable, technique des travaux en mer et de l'exploitation des navires). Les CSM ont été les initiateurs du passage aux longueurs d'ondes de 1 300, puis 1 550 m, ainsi que de l'utilisation de la fibre monomode à dispersion décalée.

B - Résumé de la note de Claude Paris à Marcel Thué, au sujet de l'évolution des câbles à quartes

Il convient de distinguer :

1. la dépupinisation des câbles à quarte DM 0,9 existants

a) pour transmettre des systèmes analogiques " 12 + 12 " à 120 kHz ou à 168 kHz ; pour des raisons de diaphonie seule une partie des quartes peut être utilisée à cet effet, par exemple 12 sur 48

b) pour des systèmes numériques à 300 voies (MIC) ou éventuellement 60 voies (MIC à pente asservie)

2. la mise en œuvre de câbles spécialement conçus

a) pour le développement de GP ou GS en zone urbaine câbles à quartes étoiles, par exemple câble à 98 quartes

b) pour systèmes TN2 à 8 Mbit/s (4 x 2 Mbit/s, soit 120 voies), câbles à quartes étoiles " micâbles à 100 % "