Comité d'information et de liaison des cadres dirigeants
retraités de France Télécom

Lettre du Colidre N°12Septembre 1999
Sommaire
separateur course à la valeur et dégroupage
separateur Compte rendu de l'Assemblée Générale du COLIDRE du 17/6/99
separateur Résultat des élections du 17/6/99
separateur appel aux jeunes retraités par Bernard Poisson
separateur terminologie des réseaux d'accés par Marcel Thué et Jean Schwob
separateur revue de presse par Roland Saint Criq
separateur nominations et mouvements
separateur Histoire des Télécommunications: archives et témoignages par Maurice Bernard
separateur deux membres du Colidre écrivains (Christian Dubonnet et Jean Boyer)
Actualité : "course à la valeur" et "dégroupage"

Au chapitre des interrogations de l'actualité, deux dossiers figurent au palmarès des préoccupations du monde des télécommunications.
Tout d'abord, en raison du poids grandissant de la Bourse les opérateurs mais aussi les producteurs d'équipements, déploient des trésors d'inventions pour séduire les investisseurs. Désormais, il s'agit d'être d'être "dans la course à la valeur." La stratégie pour gagner consiste à permettre aux différents actionnaires d'acquérir une rente de situation sur une niche ou sur un segment de marché. Dans cette perspective l'opérateur France Télécom, par exemple, se livre à trois types d'actions, menées de front et simultanément :
Pour avoir su intégrer ces différentes actions et vérifier leur efficacité, notamment concernant sa santé économique, France Télécom est aujourd'hui une entreprise qui produit de la valeur. Ainsi, si l'on en croit le dernier classement 98 des entreprises françaises pour la performance, publié par l'Expansion, France Télécom arrive largement en tête pour la MVA (Market Value Added), c'est à dire pour la richesse créée et accumulée et, en seconde position derrière l'OREAL pour l'EVA (Economic Value Added), c'est à dire pour l'efficacité de son management et la progression de sa croissance.

Le deuxième dossier concerne l'épineuse question du "dégroupage"(*) :
Au delà des querelles sans intérêt sur l'existence vraie ou fausse d'une protection des Pouvoirs Publics à l'égard de France Télécom, le problême de fond qui est au coeur de la réflexion actuelle comporte deux aspects : Ces deux interrogations sont actuellement reprises dans la consultation lancée par l'ART et dont les résultats devraient être connus avant la fin de l'année. D'ores et dejà, il peut être affirmé
  1. que le dégroupage n'est pas la seule solution pour accéder à la boucle locale ;
  2. que cela ne signifie pas, pour les nouveaux entrants, la gratuité et la facilité d'utilisation ;
  3. que les pays (USA) où cette technique ("unbundling") est employée connaissent des difficultés d'ordre technique et commercial ;
  4. que décidé en France sans précaution et encadrement juridique rigoureux, cela pourrait nuire aux missions de service universel et sans doute provoquer le tarissement des investissements.

Aujourd'hui la décision du dégroupage relève des autorités nationales et non de la Commission de Bruxelles. La dernière loi sur les Télécommunications de 1996 est muette sur le sujet. Mais comme le souligne avec humour Roger Chinaud, membre de l'ART : ""dés lors que la loi n'a pas évoqué cet aspect des choses, gardons-nous bien de penser que le dégroupage serait interdit sous prétexte qu'il n'a pas été permis." Au nom de France Télécom, qui justement ne l'exclut pas mais ne le préconise pas, Gérard Moine souligne avec pertinence : "que cette solution aurait tendance à dissuader l'opérateur détenteur de la boucle locale de moderniser son réseau. Pourquoi ferait-il un effort puiqu'aussitôt celui-ci serait capté par d'autres ? Le comportement naturel des nouveaux opérateurs, quant à eux, est de réduire leurs investissements. Pour finir, il n'y a pas d'incitation globale à l'investissement avec le dégroupage". M. Christian Pierret, Secrétaire d'Etat à l'Industrie devrait prochainement trancher la question.
La Rédaction

(*) Le dégroupage est l'intervention technique qui permet d'accéder et d'intervenir au point le plus près de la partie terminale de la ligne de l'abonné, en utilisant les installations existantes. C'est le dernier obstacle à franchir avant l'instauration d'une concurrence totale. Aujourd'hui les Pouvoirs Publics n'ont pas encore délivré cette possibilité aux nouveaux opérateurs.
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activités du Colidre...activités du Colidre...activités du Colidre
Compte rendu de l'Assemblée Générale du COLIDRE
du 17 juin 1999

Plus de cent participants ... Une fois de plus la salle polyvalente de la place d'Alleray avait du mal à contenir le nombre de cadres dirigeants retraités qui continuent de s'intéresser à la vie du COLIDRE et de France Télécom.
Quelques temps forts au cours de cette réunion : Il revenait à Pierre DAUVILLAIRE, Directeur financier et juridique, de présenter au fil de ses tableaux, la bonne santé économique de France Télécom : un chiffre d'affaires en progression de 6,6 % à périmètre constant, la légère diminution du téléphone fixe en France étant largement compensée par le développement du trafic international, ainsi que celui des mobiles et d'Internet.

L'Assemblée Générale s'est terminée avec la présentation par Pierre MARTRENCHAR du site Internet du COLIDRE, avec un objectif affiché : plus de la moitié des adhérents au COLIDRE devrait être abonnée à Wanadoo d'ici à la fin de l'année afin de profiter de ce nouveau réseau d'informations.

Résultat des élections

Le nouveau Conseil d'Administration de 12 membres a été élu pour une période de deux ans. Le partage des responsabilités entre les membres élus s'organise de la façon suivante :
Président : Yves FARGETTE
Vice - présidents : Maurice SEIGNER, Christian DUBONNET (qui assure également les fonctions de délégué général), Denis VARLOOT (chargé du développement des nouvelles activités)
Trésorier : Jacques RANDE
Trésorier Adjoint : René JAMES (Délégué Général adjoint et Secrétaire général)
Rédacteur du Bulletin : Roland SAINT CRIQ
Administrateur du site Internet : Pierre MARTRENCHAR
Animatrice du site Internet : Jeannine HENAFF
Recrutement : Jean MINETTI assisté de Jeannine HENAFF
Questions historiques : Claude PERARDEL
Relations extérieures : Jacques BILLARD (suivi des voyages à l'étranger)
Les autres candidats : Jacques ASTIE, Jacques BIANNE, Gilbert DENNERY, Philippe ROQUILLY et François SCHOELLER font partie du Conseil d'Administration en qualité de membres suppléants.
D'autre part, sont associés aux travaux du Bureau : Maurice BERNARD (pour les questions historiques), Jacques BIANNE (en qualité de rédacteur adjoint), Gilbert DENNERY (en qualité d'animateur du site Internet), Claude FLOTTA (pour la gestion du fichier des adhérents) et Philippe ROQUILLY (pour l'Observatoire du Présent)

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Appel aux jeunes retraités


Après mon départ en retraite (juin 1995), j'ai commencé de travailler à la transcription en braille de livres d'enseignement pour jeunes aveugles.

Il existe une différence importante entre cette activité et la transcription en braille d'autres sortes de livres, tels que les romans. Actuellement, ce dernier type d'ouvrages peut être copié sur un fichier informatique, par frappe au clavier de micro-ordinateur avec un traitement de texte classique. Divers organismes, comme l'Association Valentin Hauÿ, disposent d'équipements, matériels et logiciels qui, à partir du fichier ainsi créé, impriment en relief les pages braille.

Mais les livres scolaires comportent le plus souvent des passages « non linéaires » : graphiques, tableaux, schémas, illustrations, formules,... qui exigent une mise en forme, une description, une explication, pour être compris par l'élève aveugle comme ils le sont d'emblée par un voyant.

Un organisme, « Le livre de l'Aveugle », a été créé dès 1917 pour fournir aux jeunes aveugles présents isolément dans le système scolaire normal les transcriptions d'ouvrages dont ils ont besoin.

Jusqu'en 1993, les bénévoles effectuaient ce travail sur des machines mécaniques « Perkins » imprimant directement en relief les signes braille sur une feuille de papier très épais.

Depuis, ils disposent d'un logiciel informatique spécialisé permettant de travailler sur micro-ordinateur de façon beaucoup plus souple : la relecture et les corrections sont aisées, alors que la frappe sur « Perkins » est quasi-irréversible. Le fichier enregistré sur disquette sert ensuite à commander une imprimante en relief dont dispose l'organisme.

Cependant, dans le cas des ouvrages scientifiques, les figures et graphiques doivent être « piqués » à la main sur une feuille de papier fort, et les annotations littérales ou chiffrées complémentaires sont frappées sur cette feuille avec une « Perkins ».

Le « copiste » doit donc apprendre les signes braille, l'utilisation du logiciel et les principes de la transcription des ouvrages d'enseignement. Cette formation de base dure environ trois mois. Elle sera suivie de la transcription d'un premier livre en braille « intégral », puis de l'apprentissage du braille « abrégé » utilisé, en gros, à partir des classes secondaires.

Les ouvrages mathématiques, ou plus généralement scientifiques, nécessitent d'apprendre en plus les modalités de transcription des formules et les signes spéciaux utilisés.

Un livre scolaire de 160 pages donne environ huit volumes braille de 100 pages chacun (il en existe de plus gros !). La transcription doit être effectuée en général entre septembre (date où parvient la demande) et mars ou avril (début du 3ème trimestre scolaire). Cela exige de pouvoir y consacrer environ deux heures par jour régulièrement sur cette période ; c'est donc une activité assez prenante, mais combien utile.

Si des « jeunes » retraités se sentent le désir et la possibilité de se lancer dans cette tâche, ils peuvent prendre contact avec moi (01 34 51 17 31).

Bernard POISSON

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TERMINOLOGIE DES RESEAUX D'ACCES

Il y a une dizaine d'années, on parlait encore de « ligne d'abonné » (en anglais « subscriber loop ») et de « réseau local » (de raccordement) pour désigner les connexions reliant un autocommutateur aux terminaux qui lui sont rattachés. Avec la libéralisation des télécommunications, on n'a plus parlé d'abonnés, mais de clients. La ligne d'abonné est devenue la « ligne locale » puis, par calque de l'anglais « local loop », la « boucle locale ». Ce terme, qui désignait à l'origine la ligne qui connecte un terminal, a été depuis lors utilisé pour désigner l'ensemble des lignes rattachées à un même autocommutateur, voire même la boucle en câble caractérisant un réseau à structure en anneau.

En 1995, au sein du Secteur des radiocommunications de l'Union Internationale des Télécommunications (UIT-R), un groupe de travail a été constitué pour préciser la signification de l'expression « boucle locale radioélectrique » (wireless local loop). Dans un rapport à l'Assemblée des radiocommunications de 1997, confirmé par une recommandation adoptée en 1999 et en cours d'approbation officielle, il est préconisé de ne plus parler de « boucle », terme obsolète et ambigu, mais d'utiliser les termes « accès hertzien » (ou « accès sans fil », wireless access), ligne d'accès, « réseau d'accès » (access network). Ces termes sont également préconisés par la « Commission spécialisée de terminologie et de néologie des télécommunications » (CSTNT) et feront prochainement l'objet d'une publication au Journal Officiel.

La CSTNT a été constituée en 1997, dans le cadre de la « Délégation générale à la langue française » (DGLF) pour remplacer la « Commission de terminologie des télécommunications » (1979-1997), qui avait elle-même succédé à la « Commission de terminologie des postes et télécommunications » (1972-1979), établie en application d'un décret de 1972 auprès du « Haut Comité de la langue française » devenu ensuite « Commissariat général à la langue française ».

La CSTNT est gérée par le ministère chargé de l'Industrie, comme plusieurs autres commissions de terminologie (informatique, techniques nucléaires,...) ; elle est présidée par Jean SCHWOB et comprend plusieurs autres membres du COLIDRE (Lucien BOITHIAS, Gilbert DENNERY et Marcel THUE, ancien Président de la Commission de terminologie des Télécommunications).

Jean Schwob            Marcel Thué

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agenda

N'oubliez pas : l'Assemblée régionale de Marseille les 14 et 15 octobre 99
Notez également : -15 Décembre 99, déplacement à Caen. Présentation de l'Atelier découverte du CNET/DES.
-1er trimestre 2000, visite d'un site à Paris consacré aux mobiles.

Tour d'horizon du Président Bon


Sur Deutsche Telekom : "Ce qui est durablement endommagé c'est la confiance, la vision commune de notre avenir. Mais le business est le business. Nous avons l'intention de maintenir nos relations comme avec d'autres opérateurs"

Le dégroupage : "Quelle richesse, quels investissements, quelles innovations apportent le dégroupage ? Réponse zéro. Les investissements d'aujourd'hui sont la richesse de demain et, dans ce domaine, la règlementation joue un rôle crucial.

L'offre GPRS (General Radio Service) : "Nous lançons en vraie grandeur une technologie pour le mobile qui permet d'augmenter assez sensiblement le débit de l'ordre de 500Kb/s pour permettre un usage nomade d'internet sur les terminaux multimédia portatifs."


Internet : " L'internet gratuit n'existe pas. On paie quand même quelque chose. Alors, là où il n'y a pas d'abonnement, on paie la communication téléphonique. Donc, ce que nous proposons, c'est un prix tout compris où on paiera le prix de la communication, point final. Et ceci nous permettra de reverser de l'argent à l'organisateur de l'internet, au service d'accés, avec un prix qui sera inférieur aux tarifs actuels
L'explosion de l'information et le boom du NET, nous font entrer dans un monde nouveau qui va terriblement décoiffer. 73% des jeunes pensent qu'avec internet le monde sera meilleur."


L'actionnariat : L'actionnariat salarié a donné aux salariés eux-mêmes un autre regard sur l'entreprise. Chez France Télécom, 3 salariés sur 4, soit 110 000 personnes ont acheté des actions. 92% des salariés détiennent 3,2% du capital de l'entreprise."

Les grandes fusions : "La plupart des grandes fusions dans les télécommunications détruisent de la valeur pour les actionnaires, en raison du prix élévé des transactions. Je ne crois pas qu'elles soient une bonne solution."

L'emploi : "L'essentiel des salariés de France Télécom a vécu jusqu'ici dans un monde de monopole, de grande stabilité, on pourrait presque dire d'immortalité. Maintenant France Télécom a des concurrents. On ne peut pas passer d'un monde à l'autre dans la béatitude. Nous sommes en concurrence et notre stratégie est claire : profiter de la croissance pour sauvegarder le maximum d'emplois." (voir article ci-dessous)
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L'avenir de l'emploi dans le secteur des Télécommunications en France

L'Internationale des Communications, associée au Comité Paritaire européen des Télécommunications et à la Direction Générale « Emploi et Affaires sociales » de la Commission Européenne, ont été à l'initiative de la tenue de tables rondes sur l'emploi dans le secteur des Télécommunications. Vous trouverez ci-après, résumée, l'intervention faite par un expert sur la situation française en novembre 1998.

Christian DUBONNET


Les nouvelles technologies de l'information suscitent un nouveau paradigme de croissance ; cela crée de nouveaux marchés, cela suscite de nouvelles organisations, cela engendre un nouveau rôle des pouvoirs publics.
La concurrence génère de nouveaux gains de productivité : baisse des prix donc développement du volume des affaires, plus grande efficacité des services, le monopole ne fonctionne que rarement à l'optimum économique.
La déréglementation a entraîné des licenciements importants (1/3 des emplois à British Telecom, à Telefonica, 1/5 des emplois à Deutsche Telekom, ...) alors que France Télécom flirte avec l'exception, car au départ la situation de l'emploi était plus favorable.
Impact de la société de l'information : Impact des évolutions technologiques sur les télécommunications : Aspect réglementaire en France : Conclusions :
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en vrac...en vrac...en vrac...


France Télécom débarque au Royaume Uni : L'opérateur public a réussi une pénétration des marchés britannique et irlandais en devenant l'actionnaire de référence du cablo-opérateur NTL. Cette société américaine, cotée au Nasdaq, a coûté 35 GF à France Télécom qui détiendra à terme 25% du capital. Précision : France Télécom a cédé récemment ses deux réseaux cablés de première génération (Toulon et région parisienne) à ce même NTL.

Christian Pierret, Secrétaire d'Etat à l'Industrie, entrouve la porte au dégroupage. Il déclare souhaitable que pour l'accés à Internet, par les technologies ADSL (Asymetric Digital Subscriver Line), les opérateurs alternatifs puissent déployer leur propre technologie en utilisant la boucle locale existante. C'est un début de concession qui servira sans doute de test à un dégroupage plus large mais aussi mieux appréhendé dans sa mise en oeuvre.

France Télécom sortirait de Global One.Selon "Die Welt" Michel Bon aurait déclaré vouloir sortir de cette "pétaudière", soulignant à cette occasion qu'il y avait 7 ou 8 solutions pour y parvenir.

Suez Lyonnaise et France Télécom concluent un accord sur le câble. Cet accord passerait par le montage d'une société commune, cotée en bourse, permettant à l'opérateur public de sortir à terme d'un secteur qui lui fait perdre environ 2 GF par an. Pour Suez, cette opération réaffirme son engagement dans le secteur de la communication.

La "rage" expansionniste des grands groupes de télécommunications européens est toujours aussi vive. Outre France Télécom avec l'achat de NTL pour 35 GF, il y a également dans le même temps les 12GF de BT pour sa participation au capital de Japan Telecom. A retenir, surtout les 33GF de Telefonica pour son engagement dans plusieurs opérations au Brésil, sans omettre la trés grosse affaire de Deutsche Telekom, d'un montant de 83GF pour s'emparer de One 2, l'opérateur des mobiles britannique.

Les ennuis de France Télécom :

Le Premier Ministre a annoncé dans le courant de l'été la mise en chantier de 3 projets de loi visant à encadrer juridiquement les nouvelles technologies. Plus particulièrement, l'innovation concerne la libération de la cryptologie. Il s'agit, selon les recommandations du Conseil d'Etat, d'ouvrir une réelle liberté d'usage de la cryptologie pour assurer la confidentialité des communications, et adapter notre cadre législatif en matière de protection du consommateur pour veiller à la transparence et à la sécurité commerciale sur Internet.

La commission de Bruxelles épingle la France. Elle estime, en effet que notre pays est en infraction avec les directives communautaires concernant le calcul du financement du service universel. Sans vouloir remettre en cause le principe du système français, elle demande essentiellement des modifications dans le calcul du coût estimé du SU. En particulier, elle demande que soient enlevés du coût global, les avantages qu'en retire France Télécom en matière d'image de marque. Ces avantages induits sont estimés à 200 MF en année pleine. La réponse est dans le camp du Gouvernement.

France Télécom va lancer trés bientôt une offre destinée aux abonnés détenteurs d'une deuxième ligne de téléphone fixe. Il s'agira d'un forfait ouvrant droit à 10 ou 15 heures de communications locales, sur la base de 5 F de l'heure. Cette offre déjà proposée en 1997, mais rejetée par l'ART pour cause de tarifs à caractère "prédateurs" (à l'époque, il s'agissait d'un forfait de 119 F pour 15 heures) est aujourd'hui agréée.
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nominations et mouvements
Daniel Lamendin est nommé DED Outre Mer
Pierre Ricq rejoint le Projet Euro comme adjoint de Jean Guy
Denis Ventre est nommé adjoint du DED Ouest
sont nommés DR :
  • Jean Marie Mauget à Tours
  • Jean Claude Burtin à Melun
  • Christian Le Cornec à Rennes
  • Jean Claude Delmas à St Qentin en Yvelines
  • Martine Coste à Evry
Sont nommés à l'Etranger :
  • Jean Marie Gautier au Mexique
  • Jean Jacques Souchotte en Côte d'Ivoire

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Histoire des Télécommunications : archives et témoignages


Je rappelle que notre groupe s'est donné pour objectif, dans le cadre des activités du COLIDRE, d'identifier, de réunir et de sauvegarder les archives utiles à l'Histoire des Télécom et de recueillir les témoignages sans lesquels cette histoire risquerait d'être incomplète ou déformée. Pour contribuer à cette tâche, notre groupe s'efforce de sensibiliser les membres de notre association intéressés par l'histoire des Télécom. et de créer des conditions favorables : échanges d'informations et d'idées, débats, contacts et sensibilisation d'acteurs extérieurs, etc...

Nous avons pris l'habitude de nous réunir au moins 4 à 5 fois l'an, en greffant le créneau de deux heures qui nous est nécessaire sur les réunions parisiennes ou provinciales du COLIDRE. Je profite de l'occasion pour remercier les membres du bureau qui ont le souci de faciliter notre activité en dégageant ce créneau horaire et en prévoyant une salle pouvant nous accueillir.

C'est ainsi que notre dernière réunion s'est tenue rue Armand Moisant, le 17 juin dernier, jour de l'Assemblée Générale du COLIDRE. Une quinzaine d'entre nous y avons participé activement.

Après avoir échangé les informations qui nous semblaient les plus intéressantes plusieurs participants ont fait le point sur diverses opérations engagées :
De la discussion générale on retiendra que la question essentielle reste de savoir quelle politique France Télécom compte mener au sujet de ses propres archives ; à cet égard certains d'entre nous sont plutôt inquiets, d'autres restent optimistes !

La prochaine réunion de notre groupe « archives et témoignages » se tiendra à Bandol le 14 octobre prochain au restaurant « Le Parc » à la fin de l'excursion prévue l'après-midi, à partir de 18 heures.

Maurice Bernard

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A lire : Deux livres écrits par des membres du COLIDRE(*)

«Pour l'honneur», mon aventure de partisan en Slovaquie dans les années 1944/1945» par Jean BOYER. Né en 1922, cet ancien inspecteur général des PTT qui après avoir été le Secrétaire Général de la Fédération CFDT des PTT de 1963 à 1968, a poursuivi son parcours professionnel au CNET puis au Service du Personnel. C'est en 1944 qu'il rejoint un groupe de partisans français dans les Tatra en Slovaquie, constitué principalement de prisonniers de guerre évadés. «Si je suis revenu vivant de ce combat choisi mais ô combien incertain, je dois souligner le rôle déterminant à mes yeux, du hasard ou de la providence. Cette certitude ne quittera jamais mon esprit » écrit-il à la fin de son livre.

« 1919-1960, la Fédération CFDT dans l'histoire des PTT», par Christian DUBONNET. Cet ancien Conseiller du Président de France Télécom de 1987 à 1994, décrit dans un ouvrage de 272 pages, quelques temps forts de ce syndicat dans les PTT :
(*)(pour l'achat de l'un de ces ouvrages, faites la demande au secrétariat du Colidre qui transmettra.)
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Comité d'information et de liaison des cadres dirigeants retraités de France Télécom
Responsable de la publication :
Yves Fargette
Responsable de la rédaction :
Roland Saint Criq
adresse postale :
6,place d'Alleray (site Anjou)
75505 Paris cedex 15
tél : 01 53 30 07 88 - fax : 01 53 30 07 87
http://www.colidre-ft.asso.fr
adresse physique :
11, rue d'Anjou
75008 Paris
4 ème étage - pièces 403 et 404

Created: 07/10/99 Updated: 14/05/00