Comité d'information et de liaison des cadres dirigeants
retraités de France Télécom


La lettre du Lettre N°16 Octobre 2000

Comment peut-on devenir botaniste amateur ?
par Marcel Thué et Jacques Vincent-Carrefour

Pour quelqu'un qui a toujours été plus proche de l'esprit de géométrie que de l'esprit de finesse - c'est à dire de la rigueur propre à une entreprise telle que France Télécom - l'étude du monde végétal est un univers tout à fait fascinant. La botanique est incontestablement une discipline scientifique, mais c'est une discipline dont la logique interne n'est pas directement accessible. Elle est évidemment gouvernée par la génétique, mais seulement en première approximation, ne serait-ce que parce que ces gènes sont extrêmement instables. Il faut aussi savoir qu'une plante a de l'ordre du million de gènes, dont seulement environ 10 000 sont exprimés. Dans le monde animal ces valeurs sont respectivement de l'ordre de 100 000 et 30 000 à 40 000. Si l'on ajoute à cela la grande variabilité des milieux, on comprendra aisément l'immense variété et la non moins immense variabilité du monde végétal.(1)

  Evidemment, la botanique comprend de nombreuses sous-disciplines. Parmi elles, la taxomanie est certainement celle qui est du plus grand intérêt pour le botaniste amateur. Disons, en prenant sa définition dans le sens le plus large, qu'elle cherche à reconnaître les plantes sur le terrain, à les classer, à étudier leur écologie, leurs associations, etc.. C'est la connaissance du monde végétal, première étape de la démarche scientifique. Elle présente deux avantages majeurs pour l'amateur et ne nécessite pas de moyens importants : une flore, une loupe, un crayon, un carnet suffisent ; par ailleurs, c'est une branche trés délaissée par les chercheurs français en botanique qui lui préférent par exemple la génétique ou l'agronomie, ce qui fait qu'un botaniste même amateur peut espérer apporter une petite contribution à la connaissance de la flore française, d'autant plus que même aujourd'hui cette flore est encore trés mal connue.

  Comment devient-on botaniste amateur ? L'un de nous est tombé dedans quand il était petit. En classe de cinquième, au collège de Rambouillet, l'étude des conifères fut le prétexte d'une visite au mini-jardin botanique de la "Laiterie de la Reine", intérêt généralisé à l'ensemble des plantes à fleurs rencontrées lors de promenades ou de jeux en forêt de Rambouillet. Il est passionnant de trouver ou de confirmer à l'aide d'une flore pour débutant l'identification des plantes rencontrées dans la nature. L'autre y est venu sur le tard : la botanique et la constitution d'un herbier photographique ont été la motivation de grandes et fréquentes randonnées dans les forêts des environs de Paris, lesquelles randonnées étaient le soutien physique et moral à la décision d'arrêter de fumer. Encore plus tard, à l'âge de la retraite, le premier cité a découvert le monde des plantes ornementales cultivées dans les parcs et jardins de la région parisienne.

  On peut donc commencer à tout âge. Il faut quand même savoir q'une période de rodage de plusieurs années est indispensable, en ce sens que le débutant se trompe une fois sur deux dans l'identification d'une plante, au bout de trois à quatre ans, il ne se trompera plus qu'une fois sur dix. Mais il est clair qu'aprés un apprentissage trés court, la botanique réserve des plaisirs des plus variés. Il existe de l'ordre de 5 000 espèces sauvages en France, réparties sur tout le territoire, dont beaucoup sont plus ou moins rares. C'est relativement peu, mais il existe ainsi suffisamment d'espèces rares pour qu'on soit assuré d'en découvrir assez fréquemment. La joie de la découverte touche alors presqu'à la jouissance.

Le botaniste amateur n'est cependant nullement obligé de courir les forêts profondes. Il peut s'intéresser aussi aux plantes d'ornement originaires de pays lointains acclimatées dans nos jardins, ce qui donne aussi un aperçu de la flore de ces pays. Il visitera alors les parcs et jardins de sa ville de résidence et des environs - il en est de trés riches dans toute la France. Pour une première visite, il est recommandé de participer à une visite guidée au cours de laquelle le conférencier (souvent une conférencière) attire l'atteention sur des plantes qu'on aurait peut-être pas remarquées. La Direction des parcs, jardins et espaces verts de la Mairie de Paris organise de nombreuses visites guidées.

  On peut d'ailleurs observer une tendance actuelle, en particulier sous l'influence du paysagiste Gilles Clément, à une synthèse entre flore sauvage et flore cultivée. On cultive maintenant dans les jardins certaines plantes sauvages à fleurs ou feuillage ornementaux ; on laisse même s'y développer celles qui y poussent spontanément - mais attention à certaines qui sont envahissantes !

  Il est toutefois facile de se lancer relativement seul dans la botanique. Il suffit de livres bien choisis, de quelques conseils et de beaucoup de rigueur - soutenus par des souvenirs de sciences naturelles et quelques visites de jardins botaniques et d'arboretums. On peut aussi s'associer avec quelques amis touchés par le même virus. Lorsque l'expérience est un peu venue - mais seulement à ce moment là - on peut alors participer à des clubs ou associations spécialisées telles les sociétés linnéennes. A Paris il en existe plusieurs, "Les naturalistes de la région parisienne" étant le plus connu (ils ont un site sur la Toile). Le Club Alpin Français a aussi un petit groupe de fans du sujet.


(1) On dénombre sur terre environ 270 000 plantes, 72 000 champignons, 1 320 000 animaux (dont 1 085 000 arthropodes incluant 950 000 insectes). Il existe donc à peu prés autant d'espèces de plantes et champignons connues que d'animaux, insectes exclus.(retour)
A Gérard Moine

  Suite à l'annonce du décés brutal de Gérard Moine et de son épouse Michel Bon a déclaré : "Par son action aux côtés de Paul Quilés d'abord, puis directement depuis 1992 à France Télécom, Gérard Moine a été l'un des principaux architectes de la modernisation des télécommunications en France. Au-delà de notre entreprise, c'est notre pays tout entier qu'il a bien servi, réalisant ainsi ce qui était sa vocation qui le tournait vers le service de son pays. Le vide qu'il laisse dans le comité exécutif de France Télécom est irrémédiable. Ce groupe trés uni se sent aujourd'hui amputé, bouleversé trés au-delà de ce que sont des relations de travail. Ses trois enfants entrent aujourd'hui dans notre famille.
  Qu'il soit permis ici, à tous ceux qui ont quitté France Télécom mais qui ont eu la trés grande chance de cotoyer Gérard Moine dans le cadre de leurs activités professionnelles, de s'associer à l'hommage rendu par Michel Bon et de dire combien cette disparition tragique les bouleversent et les touchent.

Le Bureau du Colidre

A vos plumes..

  La rédaction du bulletin du Colidre aimerait recevoir une relation de vos souvenirs sur toute la période, couvrant les années 90, qui a fortement impliqué les cadres dirigeants de France Télécom depuis la première réforme des PTT en juillet 1990. Vos réflexions pourraient porter, par exemple sur quelques questions, comme :

Si l'importance de vos réactions le permet, nous pourrions reprendre l'essentiel de vos souvenirs dans un numéro spécial de la Lettre du Colidre, que nous éditerions au cours du quatrième trimestre 2000, aprés accord des différents auteurs.
La plus grande liberté d'expression est de mise pour ce projet, qui débutera par un texte de souvenirs, relatant la chronologie des principaux évènements de cette période, publié dans le prochain bulletin.
Merci de votre concours.

Roland Saint Criq

Actualité France Télécom cet été
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Les 7 critères qui ont permis à l'ART de choisir les opérateurs candidats à la concurrence pour la boucle locale
Capacité à stimuler la concurrence dans la boucle locale :25%
Ampleur et rapidité de déploiement sur l'ensemble du territoire :20%
Cohérence du projet et capacité à atteindre les objectifs :20%
Contribution au développement de la société de l'information :15%
Aptitude à optimiser l'usage du spectre :5%
Contribution à la protection de l'environnement :5%
Contribution à l'emploi en France :5%

De la Moskva à la Néva

Le 17 juin dernier, sous la conduite d'un cicerone, familier de ces lieux, Nicolas Vignitchouk, (qui a créé le bureau de Moscou de France Télécom),
photo du groupe
une vingtaine de membres du Colidre et leurs conjoints (voir ci-dessus) passent rapidement et sans tracas les contrôles de police de l'aéroport moscovite.

Chacun s'installe dans un vaste hôtel confortable aux lignes modernes de plus de 1500 chambres : "Le Rossia". Par nos fenêtres, nous avons une vue directe sur la cathédrale Basile le Bienheureux avec ces multiples dômes colorés, striés ou à facettes, située à l'extrémité de la Place Rouge.

Traversée de la Place et première vodka concluent cette première journée.

Pour nombre d'entre-nous, cette Place évoque les grands défilés militaires et de travailleurs, devant les dignitaires du régime alignés le long d'une des murailles du Kremlin.

Le mausolée de Lénine est toujours là, mais plus de gardes, y a-t-il encore des visiteurs ?

Le lendemain, le Kremlin nous attend.
Aprés avoir franchi l'une des 19 portes qui sectionnent la muraille d'enceinte, nous sommes dans la citadelle des tsars et maintenant le siège de la Présidence de la fédération de Russie.

Mais de nombreux édifices sont construits dans l'enceinte du Kremlin :

Les touristes sont nombreux et seuls quelques policiers stationnent ou déambulent.

Le Palais des Congrés de 6000 places, construit par Nikita Khrouchtchev en 1959 - lignes trés droites en béton - "pollue" l'ensemble.

Il abritait les travaux des instances du PCURSS.
Notre hôtel, trés proche, n'était-il pas destiné aux délégués des républiques d'URSS ?

La Russie est réputée pour ses icônes, aussi c'est avec intérêt que nous avons parcouru les salles de la galerie TRETIAKOV qui abrite de nombreuses collections d'art russe et notamment une remarquable série d'icônes.

Les moscovites ont un métro dont certaines stations sont remarquables ; le quai dessert les deux sens de circulation, voûtes élégantes, luminaires, marbre en constituent les caractéristiques. Est-ce pour épater la "galerie" ?

La ville, qui est devenue un vaste chantier de voierie et de reconstruction d'immeubles nous a dévoilé les traces d'une époque de sinistre réputation, immeuble du KGB "la Loubianska", bâtiments de style stalinien comme l'université.

Nous éloignant de Moscou, nous traversons banlieues tristes et uniformes et campagnes à l'habitat vétuste pour visiter un des plus importants centre religieux de Russie à (ex) ZAGORSK, redevenu Serguev Possad.

Entouré d'une longue muraille, assortie d'une porte monumentale devant laquelle moines et mendiants sollicitent sans agressivité visiteurs et pèlerins, ce monastère se compose de bâtiments pour les religieux d'un séminaire (orthodoxe) et de cathédrales aux coupoles bleues piquées d'étoiles.
Comme dans toutes les cathédrales orthodoxes on peut voir une trés belle "iconostase".
Celle-ci symbolise la frontière entre le monde spirituel et temporel. Dorée, elle sépare nettement le sanctuaire de la nef où se trouvent les fidèles.
Dans ces lieux, vivent de nombreux religieux et séminaristes, et les cuisines servent 1200 repas midi et soir.

On peut ressentir la ferveur religieuse des pélerins qui chantent, se signent, s'inclinent et baisent les icônes.

Juste à côté d'une cathédrale, le guide nous signale la tombe de Boris Godounov ; elle est presque anonyme.

De retour à Moscou, un imprévu, une soirée au Bolchoï avec un ballet GISELLE dont la mise en scène excellente a prévu un moment surprenant, celui de la danseuse vedette "s'éjectant littéralement de sa tombe.

Le séjour à Moscou s'achève. Par un vent froid, nous prenons place à bord d'un train, autrefois réservé à la nomenklatura soviétique et parcourons les 650 kilomètres qui nous séparent de St Pétersbourg, ex-Léningrad, ex-Pétrograd.

Dés la descente du train dans une gare animée, un soleil éclatant nous accueille.
Un premier tour de ville nous montre de larges avenues, une architecture occidentale et de nombreux palais donnant sur la Néva et les canaux qui y aboutissent.
La première visite est consacrée à l'ilôt de la forteresse Pierre et Paul, berceau de la ville, qui défendait le delta de la Néva contre les suédois.

Puis c'est le Palais Youssoupov avec son petit théâtre de 180 places et au sous-sol des personnages de cire reconstituent l'assassinat de Raspoutine, du moins l'épisode du poison. Car on s'y reprit à deux fois supplémentaires au révolver. En définitive Raspoutine fut retrouvé noyé dans la NEVA.
Mais le palais de PETERHOF, ex PETRODVORETS, le "Versailles russe", le Grand Palais avec le Musée de l'Ermitage constituent le "best" du séjour.
Accueillis par des musiciens en tenue d'époque, nous avons admiré le Palais et la perspective dominante sur les jardins et le parc, les statues, les jeux d'eaux et le canal conduisant à la mer baltique.
Dans la ville aux 90 musées, le Musée de l'Ermitage est considéré comme l'un des plus beaux au monde. C'est un palais admirable où sont exposées et conservées 3.000.000 d'oeuvres d'art, dont une magnifique collection des "impressionnistes".

La visite du Palais de TSARSKOÏE SELO nous a permis de mesurer l'immense travail de rénovation accomplie par les russes grâce à des photographies prises à la fin de la deuxième guerre mondiale.
Dans ce Palais une entreprise américaine finance la reconstitution du Cabinet d'AMBRE dont l'original est englouti au fond de la mer avec le navire qui le transportait..
Au cours de cette visite, nous avons pu remarquer des groupes importants de marins et de soldats de l'armée de Terre. Trés jeunes, certains portaient les stigmates des guerres actuelles menées par la Russie.

Dans tous les palais visités, des femmes vêtues de gris, assez agées, veillent avec rigueur afin que les visiteurs ne touchent à rien et ne s'appuyent contre rien. Parfois, les visiteurs sont appelés à chausser des "patinettes russes".

La dernière matinée a permis à chacun de découvrir la vie en ville, avec ses magasins, ses petits métiers comme la vente de chatons, mais aussi de faire provision de cadeaux et d'adresser des cartes postales dont certaines ne sont jamais arrivées.

Avant de conclure, nous nous félicitons de la période choisie par les organisateurs, car nous avons pu vivre les "nuits blanches" de St Pétersbourg, la vie nocturne en plein jour en quelque sorte.

En attendant le prochain voyage, certains, n'est-ce pas Maurice Seigner ? songent à une rencontre en novembre à Paris du groupe, ravis de ce voyage.

Merci à Nicolas pour sa compétence amicale et rassurante.


Les photos ont été prises par notre ami Michel Rouzier


Le compte rendu complet est ici. Sainte Basile et le Kremlin (retour texte)
Sainte Basile et le Kremlin

Le mausolée de Lénine(retour texte)
mausolée de Lénine

Dégustation de vodka ?(retour texte)
La première dégustation de vodka à Moscou ?

Le PETERHOF(retour texte)
Le palais de PETERHOF
Le Palais de TSARSKOÏE SELO(retour texte)
Le Palais de TSARSKOÏE TELO

Les réponses de Michel Bon
sur différentes questions posées par la presse
Les caprices de l'action France Télécom.
Je crois qu'il faut que nous nous habituions à ce qu'une action bouge de 5 à 7% par jour. Cela s'explique par le fait qu'il y a maintenant de par le monde des dizaines d'investisseurs qui ont dans leurs livres, dans leur comptes une ligne d'actions de 500 millions, 1 milliard d'euros et qu'ils prennent la décision comme ça d'un coup, d'en mettre un gros paquet sur le marché. Cela crée une volatilité trés forte qu'on observe. Je crois qu'il faut regarder les choses dans la durée. Je dirai, aussi longtemps que le cours de bourse de France Télécom en moyenne fait mieux que celui de ses concurrents, je me réjouis plutôt et mes actionnaires également...

Les effets de Wanadoo sur le titre de France Télécom.
Dans nos comptes nous continuons à consolider Wanadoo à 100%. Je pense qu'il y aura des bénéfices pour les actionnaires Fraance Télécom, et ceci pour deux raisons. La première, c'est que ça va révéler au marché l'ampleur de nos activités. La deuxième, c'est que ça nous donne les moyens d'aller plus vite dans le domaine de l'internet, et ça, le marché il aime bien car c'est de la croissance. En tout cas c'est ce qui s'est passé chez nos voisins : DT, Telefonica, Telecom Italia.

Des échecs dans la stratégie internationale.
Je pense qu'il faut s'habituer à l'idée que lorsqu'on a une stratégie d'expension forte, il y a des échecs de temps en temps. Cela me parait normal parce que sinon, si on ne tente qu'à coups sûrs, alors probablement on ne va pas réussir grand chose. Nos petits camarades, allemands, italiens, espagnols ont btous rencontré aussi leurs lots d'échecs. C'est la vie.

La conquête des USA.
Précision : nous avons une activité qui n'est pas négligeable à travers Global One que nous allons encore développer. Mais transformer France Télécom en une affaire américano-française, ce n'est pas, je crois, ni l'ambition de mon actionnaire principal ni ce que l'on doit souhaiter pour France Télécom. L'Europe, dans son ensemble est un marché plus important que celui des USA et qui connaît une croissance plus importante. Voilà pourquoi les Etats Unis ne sont pour nous qu'une priorité seconde.

Le "concours de beauté" et la poche du contribuable. (prix fixe des licences en France)
La question, selon moi, qu'on doit se poser comme contribuable c'est : qu'est-ce qui, à la fin des fins, va créer le plus de richesses, donc créer le plus d'activités stables qui permettront d'épargner les poches du contribuable ? Je suis convaincu que plus on baisse la barrière d'entrée sur un marché, c'est à dire moins on prélève un péage, plus on développe ce marché et donc au total on crée plus d'emplois, de richesses, etc..Et c'est ça qui, in fine, est le meilleur pour le contribuable.

L'importance du "cash" dans l'affaire Vodafone.
Au total ça concerne 40 milliards d'euros. Sur ces 40 milliards, nous payons immédiatements 18 milliards en actions France Télécom à Vodafone qui ensuite seront mises sur le marché par Vodafone au fil du temps. Restent 22. Nous allons mettre en bourse Orange ainsi constitué à la fin de l'année, pour une somme de l'ordre de 15 milliards. Restent 7 en cash. C'est au total un financement ultra orthodoxe.

Les télécoms seraient une immense bulle spéculative qui éclatera, comme pour l'immobilier.
La comparaison avec la spéculation immobilière est infondée. Pour une raison simple. Lorsque le prix de l'immobilier double à Paris, comme en 1990, est-ce que le nombre d'habitants augmente dans le même temps ? Non, il reste exactement le même, donc on est bien en présence de quelque chose de spéculatif. Ce n'est pas le cas pour la téléphonie mobile. Le nombre d'abonnés a doublé l'année dernière, il a doublé l'année d'avant et cette année il va augmenter entre 5 et 7 millions. Il ne s'agit donc pas d'un effet d'ébullition mais comme une espèce d'appréciation de la valeur future de quelque chose qui est en plein développement.

La qualité de service : qu'est-ce qui ne marche pas ?
Il se passe que le métier des télécoms et le métier de l'informatique ont de plus en plus de choses en commun, et aujourd'hui on nous demande de réaliser des choses sur nos réseaux qui demandent une énorme intelligence informatique, d'énormes logiciels, etc..Nous avons de puissantes bases logicielles de plus en plus lourdes, de plus en plus complexes, parce que n'oubliez pas que nous traitons toujours 35 millions de clients. Alors quelques fois il ya des bogues. Cela ne dure pas longtemps, mais lorsque ça se produit, et bien je présente mes plates excuses.

nominations et mouvements
Josseline Bernard est nommée à l'entité Développement local de la Direction des relations extérieures.
Jean-Jacques Damlamian entre au Conseil d'Administration de Palm Inc.
Ghislaine Jacquard est nommée Directeur de l'Education à France Télécom.
Denis Pétonnet est nommé Président de France Télécom e-business.
Wilfried Verstraete devient Directeur financier de Wanadoo.
Bernard Roche prend la Direction régionale de Lyon.
Jean-Luc Archambault est nommé Directeur de la dérèglementation et des relations extérieures de CEGETEL.


Comité d'information et de liaison des cadres dirigeants retraités de France Télécom
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