Comité d'information et de liaison des cadres dirigeants
retraités de France Télécom


La lettre du Lettre N°17 Décembre 2000

Les vertus de l'esprit maison

Les salons littéraires ont tenu une grande place dans la vie parisienne avant et après la Révolution. La bonne société avait plaisir à se retrouver au Faubourg Saint Germain et à pratiquer l'art de la conversation. La Marquise du Deffand reçut dans son célèbre salon Fontenelle, Montesquieu et Marivaux. On cite d'elle ce mot "Causer est l'une des quatre grandes fins de l'homme. J'ai oublié les trois autres ".
Interrompue par la Révolution et l'Empire (Napoléon se méfiant de ces réunions, trop libérales à son goût), l'activité des salons reprit de plus belle sous la Restauration. Et l'on se remit à causer, à pratiquer l'art de vivre ensemble, entre gens de bonne compagnie liés par un intérêt commun, politique ou artistique.
Peut-être n'est-il pas exagéré de dire que, sous d'autres formes et en d'autres temps, la vie associative d'aujourd'hui répond à ce désir de se rencontrer, de converser, de passer du temps ensemble, pour des personnes qui ont au long de leur vie professionnelle partagé les mêmes centres d'intérêt la même activité C'est bien le cas du COLIDRE.
Abandonnant marquises et salons, je me tourne vers l'avenir. Me frappent ces propos de Marie Claude PEYRACHE tenus à Lille en octobre dernier. «En 2003, annonce-t-elle en substance France Télécom exercera la moitié de son activité à l'étranger, la moitié de son personnel travaillera hors de France, dans le cadre de sociétés filiales regroupées dans un vaste holding. »
Plus rien à voir, donc, avec ce que nous avons connu, d'une entreprise unitaire agissant en France pour l'essentiel, et aux missions bien précises. L'évolution paraît inéluctable, à légal d'autres grands groupes similaires.
Mais l'on se prend à s'interroger sur la cohésion du futur ensemble et sur le sentiment d'appartenance à la même entreprise des populations variées qu'elle regroupera. Quels liens, quelles solidarités se développeront-ils dans ce nouveau cadre, cbacun situé dans sa filiale, ne se souciant guère de celle d'à côté?
Nous souhaitons à nos successeurs de ne pas attendre leur retraite et leur arrivée au COLIDRE pour découvrir les vertus de l'esprit maison qui fut une des grandes forces du France Telecom que nous avons connu.
    Voici venu le temps des voeux. Bonne année 2001 à tous nos membres et à leurs familles ; santé, activités, distractions. Apportez les uns et les autres vos idées, votre participation pour contribuer aux succès de nos actions et de nos rencontres en 2001.

Yves FARGETTE


la Cyberentreprise

La CYBERENTREPRISE ouvrage rédigé par Jacques Champaux et Christian Bref, passe en revue l'ensemble des secteurs de l'entreprise pouvant étre " impactés " par une politique NTIC. Destiné principalement aux décideurs, il intéresse également les anciens dirigeants de FT que nous sommes. Nous reproduisons ci-dessous l'introduction de cet ouvrage qui donne une idée extrèmement précise du monde des nouvelles technologies et de son importance dans l'entreprise.

Qu'il s'agisse d'acheter, de vendre, de concevoir, de fabriquer ou de distribuer, les nouvelles technologies de l'information et de la communication - les NTIC - ont un impact considérable sur tous les aspects de l'activité de l'entreprise. Celle-ci est amenée à réviser ses modes d'organisation et de fonctionnement, pour se mettre au diapason d'une croissance qui tire sa dynamique des nouvelles façons de produire et de commercer sur des marchés désormais sans frontières.

La dématérialisation des échanges

En effet, la circulation de l'information procède de plus en plus par échanges de données et d'octets, sans qu'il y ait forcément création matérielle - il n'est pas nécessaire, par exemple, d'imprimer un courrier électronique pour pouvoir le lire. Plus largement, l'ensemble des échanges tend à se virtualiser : les flux se dématérialisent, les biens et les produits se changent en informations, les voies de communication en réseaux, les stocks et les magasins en banques de données. Les infotechnologies sont à l'origine d'un transfert des sources de valeur ajoutée, du traitement de la matière vers celui de l'immatériel - les connaissances et les savoirs, les savoir-faire, le savoir-être - que reflète la part croissante des services dans l'économie.
En même temps, l'accès à l'information et, surtout, la capacité de traiter et d'analyser rapidement cette information pour prendre les bonnes décisions sont devenus des armes stratégiques.

I,'abolition des contraintes spatiales

Il est désormais aussi simple et rapide d'échanger une information entre Paris et New York ou Tokyo, qu'entre deux quartiers de Paris. Les réseaux de communication reconnaissent pas la notion d'espace géographique, a fortiori celle de frontières. De même, se brouille la distinction entre " centres" et" périphéries" : du point de vue du réseau, un petit village de la Creuse n'est pas moins central que Paris ou New York; il n'y a plus de passage obligé par une centralité unique où se concentrent l'intelligence, les fonctions de contrôle et de commandement d'un système. Dans ce contexte où tout le monde a plus ou moins accès à une information mondiale, abondante et relativement bon marché, les règles du jeu de la concurrence ne cessent de se durcir : plus personne ne peut travailler seul dans son domaine préservé, dans sa niche. D'un autre côté, les NTIC permettent de décupler l'impact, les moyens d'action des acteurs économiques, et de viser des marchés qui étaient insoupçonnés. C'est vrai pour les grosses sociétés internationales, mais aussi pour l'entreprise de Corrèze qui peut vendre ses produits sur Internet en Australie et en Suède, sans aucun handicap pour joindre ses clients.

L'accélération du temps

Il est aujourd'hui possible d'accéder en quelques secondes à une information, quelque soit le point de la planète où celle-ci est stockée. Toute idée, toute invention, tout solution à un problème peut être immédiatement accessible à tous. Comme l'espace, le temps est compressé jusqu'à atteindre ce " degré zéro " de la durée qu'est le temps réel. Des millions de consommateurs sont déjà ou seront demain des internautes, c'est-à-dire des clients informés en continu et donc parfaitement avisés. Les entreprises sont en veille permanente et l'avantage compétitif devient une denrée d'autant plus pré cieuse qu'elle est plus volatile. Quant aux nouveaux marchés émergeants, comme celui du commerce électronique, les places y seront vite conquises par les intervenants les plus réactifs.
Les NTIC sont ainsi à la conjonction d'une révolution à là fois de l'offre et de la demande : elles remettent en question les circuits classiques de distribution, elles donnent davantage de pouvoir au client et elles favorisent l'émergence de nouveaux acteurs encore inconnus sur les marchés. Les NTIC sont ainsi un élément profond de transformation de la " Relation Client " («CustomerRelationship Management») et de la production/logistique («Supply Chain Management») de l'entreprise.
Soumises à une plus forte pression concurrentielle, les entreprises ont de plus grandes exigences de communication: la réduction du temps de développement des produits, ou du temps de réaction à une sollicitation du marché, devient un élément fondamental de différenciation. En outre, les acteurs économiques doivent de plus en plus bâtir sur leur principal investissement, à savoir leurs compétences et leurs expériences; la mutualisation de ces compétences et la manière de communiquer plus rapidement cette expérience à d'autres personnes sont aujourd'hui décisives. Dans ce contexte la demande des entreprises, qui devront travailler de façon de moins en moins isolée, s'accélère pour s'approprier les technologies d'information et de communication permettant le transfert de ces valeurs immatérielles.
La plus grande facilité des échanges entraîne la constitution, à l'intérieur de l'entreprise, de groupes ou d'équipes virtuelles rassemblant des collaborateurs parfois très eéloignés. La puissance des télécommunications permet de développer des applications de gestion autorisant. J'entreprise à localiser à tout moment un salarié, un client, une machine ou un produit, sans utiliser les canaux traditionnels : l'entreprise tend à devenir omniprésente tout en vivant une désintermédiation progressive de ses canaux d'achat et de vente.
Parallèlement, l'impact des nouvelles technologies sur les rapports clients/fournisseurs facilite non seulement un certain recentrage sur les métiers de base, mais aussi une tendance des entreprises à externaliser ce qui n'est pas nécessairement le coeur de leur métier. Il suscite une transformation de la chaîne de valeur ajoutée conduisant à éliminer les intermédiaires classiques : les intermédiaires qui fonctionnent comme un»péage» avec une faible valeur ajoutée vont disparaître, car ils seront considérés comme des surcoûts. À l'inverse, dans un monde interconnecté et de plus en plus complexe, les intermédiaires qui vendent de la «confiance» et du conseil devraient connaître un développement important. Les NTIC poussent ainsi les entreprises à réaliser que ce qu'elles vendent est de moins en moins un produit nu, isolé, mais plutôt l'élément d'une solution à laquelle s'attachent des services, donc des valeurs ajoutées, qui vont assurer la pérennité de la relation avec le client. Elles permettent aux entreprises de communiquer plus (de traiter plus d'informations), plus vite et plus loin, mais aussi de communiquer mieux, grâce à l'augmentation et à l'amélioration qualitative des moyens d'échange.
Les NTIC, en somme, sont des accélérateurs de changement, des leviers pour redéployer l'entreprise dans le cyberespace économique. Présence sur de nouveaux marchés, renforcement de l'image et des marques, gestion de la clientèle, communication avec les fournisseurs, les filiales et les distributeurs, amélioration de la productivité et de la gestion des ressources humaines: l'utilisation des NTIC a acquis un caractère stratégique partout où la collecte, le partage et la diffusion de l'information peuvent s'avérer une source de valeur. Aussi ne représentent elles plus une opportunité, mai s une obligation pour les entreprises. Il ne s'agit plus de savoir si on va y aller, mais comment on va y aller, c'est-à-dire avec quelle stratégie, quels types d'investissements, quels objectifs.


dix ans aprés...

La première réforme des PTT, de juillet 1990, qui a permis à la direction Générale des Télécommunications de devenir un «exploitant de droit public» date de dix ans. Pour permettre aux anciens cadres dirigeants de France Télécom de se remémorer cette période importante pour le devenir de l'entreprise, nous publions quelques extraits d'interviews d'Hubert Prévot et Marcel Roulet, accordés à Christian Dubonnet, publiés dans son livre «La Fédération CFDT dans l'histoire des PTT. Il faut préciser que cette première réforme répondait à la nécessité de s'adapter à une ouverture limitée des activités de France Télécom à la compétition... Lorsque la décision sera prise de procéder à une généralisation de la concurrence, en 1992, le besoin de réfléchir à une nouvelle réforme s'imposera.

Paul Quilès, le Ministre des P.T.T., prendra la décision, en décembre 1988, d'organiser un «débat public sur le rôle et la place des Postes et des Télécommunications dans la vie économique du pays». La responsabilité en sera confiée à Hubert Prévot, qui était à cette époque Conseiller Maître à la Cour des Comptes... organise une consultation d'une ampleur exceptionnelle : plus de 8.000 réunions en interne aux P.T.T., près de 10.000 messages télématiques, plus de 6.000 contributions écrites, sept grands colloques publics ouverts à tous les usagers et aux fournisseurs des P.T.T.

Ces huit mois de débats déboucheront sur une loi, qui sera votée en juin 1990 par le Parlement... Cette réforme de 1990 comporte deux volets : Mais il restait le plus difficile à faire : définir et mettre en oeuvre le processus de reclassification, une véritable révolution culturelle pour le personnel. II lui fallait, en effet, abandonner la logique des corps et des grades, comme celui des préposés, des agents du service général, des techniciens, etc. pour se situer dans une liste de fonctions organisée autour des métiers (une quinzaine de niveaux seulement pour la nouvelle grille des salaires) correspondant à des activités réellement exercées dans les services...
Deux logiques se sont toujours affrontées depuis la création du budget annexe des PTT en 1923 : la logique d'une entreprise qui vivait mal de ne pas pouvoir répondre aux besoins du pays, et la logique de l'État qui a toujours fait passer le maintien des grands équilibres financiers du pays, comme c'est son rôle, au détriment du développement de certaines activités dont il gardait pourtant le contrôle. La réforme de 1990 va mettre un terme à cette anomalie, mais un terme provisoire. En effet, avec la mondialisation et l'émergence de la concurrence sur toutes les activités des P.T.T., il faudra, au moins pour le secteur stratégique des Télécommunications, reprendre la réforme pour permettre à France Télécom de mieux affronter ses futurs compétiteurs.
«J'ai d'abord constaté, souligne Hubert Prévot, un certain scepticisme parmi les agents des PTT. On rencontrait certes une attente de changement, mais on estimait qu'on allait faire un rapport de plus qui n'apporterait rien de concret, alors que d'autres pensaient que tout était déjà joué, et qu'on imposerait deux ÉPIC, c'est à-dire des établissements publics à caractère industriel et commercial pour La Poste et France Télécom. Pourtant petit à petit le personnel s'est pris au jeu du débat public, grâce à l'importante concertation organisée tant à l'intérieur qu'àl'extérieur de l Administration Tout le monde estimait à la fin qu'il fallait bouger, même si on divergeait fortement sur le contenu qu'il fallait donner au changement...
«Le génie de Quilès et du Gouvernement,
précise Hubert Prévot, a été de dire que concernant les questions de personnel, mon rapport était nul et non avenu, que tous les agents des PTT resteraient fonctionnaires, alors que j'avais proposé un statut légal. Ceci étant acquis, il fallait tout de même laisser aux politiques la possibilité d'adapter le statut. Le Conseil d État a pensé qu'on avait créé deux EPIC. En fait, le Parlement a adopté une dénomination plus évanescente du point de vue juridique : une entité autonome de droit public, sans grande répercussion sur les relations avec le Ministère des Finances qui a pu continuer à ponctionner les P. T T , quand c'était nécessaire».
Marcel Roulet, devenu le Directeur général de France Télécom à la fin 1986, après avoir exercé la même fonction les deux années précédentes à la Poste, fera, concernant la réforme le commentaire suivant : « À l'arrivée de Paul Quilès en mai 88, les ingénieurs des Télécommunications étaient perçus comme les dogmatiques de la scission. Je me rappelle avoir écrit durant l'été 88 au Ministre que je n'avais pas d'à priori quant à la solution qui permettrait aux télécommunications françaises de faire face au nouveau contexte et que je soutiendrais seulement une réforme qui permettrait d'atteindre les objectifs suivants : L'importance croissante des filiales pouvait, en effet présenter deux dangers en cas de perte de contrôle : «Toute solution qui pouvait satisfaire ces objectifs serait bonne, ajoute Marcel Roulet. Michel Rocard a compris l'intérêt stratégique du secteur et le caractère exemplaire de son évolution pour le secteur public. Alain Prestat, son conseiller à Matignon. a joué un rôle décisif pour que les arbitrages ne soient pas des demi-mesures... J'avais dit et écrit qu'il fallait une solution symétrique et simultanée pour les deux branches, La Poste et France Télécom. La tendance de certaines organisations syndicales était de considérer l'évolution des Télécommunications comme inévitable. La tentation était forte pour certains de «laisser filer les Télécommunications» et ne rien changer à La Poste, qui serait restée alors à l'intérieur de I'Administration... Pour moi, il y avait un danger majeur, c'était de continuer à faire jouer la solidarité financière entre les deux branches, ce qui aurait permis des manipulations de tout ordre. Ce n'était ni l'intérêt de La Poste, ni celui de France Télécom. Alors autant abandonner de fausses solutions incapables de régler vraiment tes problèmes ».

petite histoire des normes pour les mobiles


L'ancêtre : Le GSM (Global Système for Mobiles Communications)

Le principe de fonctionnement : Utilise les ondes hertziennes. Les fréquences de 900, 1800 ou 1900 MHZ, selon le mode de commutation de circuits. Le débit de la liaison n'est pas partagé, et reste le même du début à la fin de la communication.
Le débit : 9,6 Kbits/s, environ 6 fois moins qu'avec un modem 56K.
L'usage : A l'origine n'était prévu que pour le transport de la voix. Peut également être utilisé pour recevoir des mails ou des petits messages.
Origine : Le GSM est né en 1987. Aujourd'hui il a rempli son contrat en terme d'utilisateur et devra cohabiter avec d'autres normes.
Les opérateurs : Presque tous l'utilisent. L'association internationale qui les regroupe compte 490 membres.

L'adolescent difficile : Le WAP (Wireless Application Protocol)

Son fonctionnement : Utilise un micronavigateur, qui permet de surfer sur la toile. Les pages consultées, construites avec un langage spécifique, passent par un crible qui les épure de tous les éléments non affichables. Né en 1998, il connaît encore de nombreux petits problèmes d'utilisation.
Le débit : le 9,6 Kbits/s, disponible sur le réseau GSM.
L'usage : Afficher sur un écran de mobile des pages Web conçues spécialement à cet effet. Certains services d'informations pratiques deviennent ainsi accessibles.
Les opérateurs : Les trois opérateurs en France le proposent. II a été développé par le consortium Forum Wap regroupant des constructeurs comme Ericson, Nakia, Sony ou IBM.

La coqueluche japonaise : I-mode. C'est le Wap à la mode nipponne.

Son fonctionnement : Paraît plus fiable que son rival européen. II fonctionne, en effet, sur un réseau en commutation de paquets plus adaptés au Web. II utilise un langage de développement très voisin du HTLM, ce qui facilite les accès. 12 millions de Japonais l'utilisent depuis 1999.
Le débit : La connexion s'opère sur Internet, via l'I-mode, à la vitesse de 64 Kbits/s.
L'usage : Accès aux services semblables à ceux du Wap mais beaucoup plus complet. Non seulement l'I-mode peut afficher des images mais aussi lire des fichiers de sons.
Les opérateurs : Cette norme est la propriété exclusive de NTT DoCoMo, l'équivalent japonais de France Télécom Mobile.

Le petit dernier : le GPRS (Global Packet Radio Service)

Son fonctionnement : Cette technique utilise la commutation par paquets, idéale pour l'échange de donné es. Cependant son utilisation oblige à des aménagements dans les infrastructures existantes et un terminal spécifique, ce qui donne du temps pour le GSM.
Le débit : Successivement 30 puis 100 Kbits/s pour aller à 171 Kbits/s.
L'usage : Permettre d'assurer pleinement l'utilisation d'un mobile pour une très bonne connexion sur Internet. A terme devrait supplanter toutes les autres techniques actuelles.
Les opérateurs : Tous les grands: Ericsson, Lotus, IBM, ect...
Quand : à partir de 2001, si le réseau le permet.

En gestation : En 2002, un super GSM qui s'appellera Edge (Enhanced Data rates for GSM Evolution) qui jouera sur l'augmentation des capacités du canal GSM classique. Enfin, en 2003, l'UMTS (Universal mobile Télécommunications Systeme), qui utilisera le 2Ghz et, comme l'indique son nom, deviendra l'outil portable universel pour la voix et les données. Là encore il faudra changer son portable.


Actualité France Télécom en bref



6/12/2000 : Wanadoo lance une offre d'échanges sur Freeserve
5/12/2000 : Mappy lance ses services sur WAP et PDA.
1/12/2000 : France Télécom crée le Compte Téléphone de la Maison.
29/11/2000 : 32 12, le numéro unique des Renseignements Internationaux par Opérateur.
28/11/2000 : L'équipe de direction du groupe Orange est constituée.
26/11/2000 : Prise de contrôle d' Equant.
22/11/2000 : L'offre de référence pour le dégroupage des boucles locales de France Télécom.
22/11/2000 : France Tëlécom publie le troisième baromètre Internet à l'école.
21/11/2000 : France Télécom développe des solutions adaptées aux besoins des Collectivités Locales.
21/11/2000 : Dunkerque, sur le réseau IntraCité de France Télécom.
20/11/2000 : France Télécom devient actionnaire majoritaire d'Equant.
20/11/2000 : Olivier SICHEL est nommé responsable de la division e-merchant de Wanadoo et président du Directoire d'alapage.com.
14/11/2000 : Technologies de l'Information et de la Communication au niveau local et auprès des PME.
13/11/2000 : La Ligne Surf, une offre de France Télécom "tout compris" pour les communications Internet.
11/11/2000 : Accord de Partenariat Stratégique au sein de l'opérateur Mauritius Telecom.
9/11/2000 : Baisse du local - Lancement de la Ligne Surf.
8/11/2000 : France Télécom Mobiles autorisé à poursuivre la commercialisation de ses terminaux WAP
8/11/2000 : Orange acquiert une participation majoritaire dans Orange Communications SA (Suisse).
7/11/2000 : Le chiffre d'affaires consolidé de France Télécom progresse de 21,6 % à la fin du 3ème trimestre 2000.
7/11/2000 : France Télécom ouvre trois nouveaux Espaces Centres d'Appels.
7/11/2000 : Professionnels et Entreprises : nouvelles baisses du prix du téléphone et nouveaux horaires d'application des tarifs 30/10/2000 : France Télécorn rend public son catalogue d'interconnexion pour 2001.
27/10/2000 : France Télécom fixe les conditions de son emprunt obligataire.

nominations et mouvements

Jérôme REMY est nommé Président du Conseil d'Administration de COFRATEL



Histoire des Télécommunications : archives et témoignages

Les deux dernières réunions du groupe

Depuis notre dernier éditorial, paru dans le numéro 15 de la lettre du COLIDRE, le groupe s'est réuni deux fois, le 15 juin à Alleray, puis le 19 octobre à Lille. Les membres de l'association qui se sont déclarés intéressés par les activités de notre groupe et assistent plus ou moins régulièrement à nos réunions, en reçoivent les comptes-rendus ; ceux-ci figurent d'ailleurs, in extenso, sur le site du COLIDRE.

La consultation "Histoire de la commutation électronique en France ".

Courant juillet ce projet est entré dans une nouvelle phase :le président Yves Fargette, sur ma proposition, a écrit à une douzaine de professeurs d'Histoire des sciences, des techniques ou de l'industrie, à Paris et en Province, pour leur proposer de choisir avec nous, d'ici juin 2001, le meilleur candidat historien possible pour aborder le sujet de façon professionnelle, par exemple en préparant une thèse de doctorat sur ce sujet ; le travail d'un post-doc. est également tout à fait envisageable.
La phase suivante que nous abordons maintenant consiste à développer le dialogue avec les professeurs qui se montreront les plus intéressés et à chercher quels financements peuvent être mobilisés dans le courant de l'année prochaine.

I 'Histoire industrielle des semi-conducteurs en France

Ce projet lui aussi avance : l'un des acteurs industriels les plus importants dans ce domaine, de 1955 à aujourd'hui, Guy Dumas, s'est déclaré très intéressé par notre démarche. II a rejoint le petit groupe que j'anime avec Jean-Pierre Noblanc, Jean Pollard et Robert Veilex. Des contacts avec des historiens s'établissent.
D'autres projets ont été formulés dont je parlerai une prochaine fois. Mais ces avancées, dues au travail de quelques uns, sont encore modestes et notre progression reste lente. Trop d'archives, ici ou là, sont en déshérence, voire en grand danger, les témoins vieillissent.
La solution consiste évidemment à être plus nombreux à nous intéresser à ces sujets et plus actifs à y travailler en y investissant une fraction significative de nos capacités résiduelles ! Aussi j'appelle de nouveaux adhérents ou sympathisants de notre association à nous rejoindre : la réflexion sur le passé que nous essayons de développer ne doit pas être perçue comme je ne sais quel repliement sur le passé mais comme un exercice intellectuel passionnant impliquant autant la réflexion critique que la mémoire.
Je peux donner à cet appel un tour encore plus précis en attirant l'attention des membres du COLIDRE sur une activité individuelle que nous préconisons et que je crois de nature à apporter beaucoup de satisfactions à ceux qui se décideraient à s'y adonner. Elle consiste à construire, sur un sujet qui nous a été autrefois familier, un récit fondé sur nos souvenirs, voire sur nos archives personnelles (si le grenier où elles ont échoué n'est pas trop poussiéreux!). Rassembler ses souvenirs, les mettre en ordre, les organiser d'une manière agréable et cohérente, voilà qui apporte un plaisir personnel indéniable. Dans un domaine sans aucun rapport avec les Télécommunications, j'ai eu l'occasion récemment de pratiquer cet exercice sur une échelle modeste : j'y ai dépensé un peu de temps et d'énergie mais j'en ai retiré une grande satisfaction.
Les souvenirs seuls sont souvent insuffisants et les notes personnelles, si elles existent, sont un secours précieux. Des échanges de vues avec d'autres témoins peuvent aider à préciser certains faits, à retrouver certaines dates.
Un tel texte peut acquérir des statuts très divers :
- confidentiel : il reste à la seule disposition de son auteur qui demeure seul à décider de le communiquer aux personnes de son choix,
- il peut figurer dans des archives publiques ou privées où il est protégé par les lois et règlements en vigueur (je me propose de développer ce point dans un prochain éditorial),
- il peut apparaître dans l'une des publications spécialisées existantes; le COLIDRE réfléchit d'ailleurs à la possibilité de publier de tels textes: souvenirs, témoignages, entretiens, etc.
- enfin le site COLIDRE que Pierre Martrenchar fait vivre avec foi et compétence sur la Toile, peut accueillir nos textes, si nous le souhaitons, leur donnant ainsi une audience potentielle quasi mondiale !

Il est donc possible de choisir la confidentialité la plus grande comme la diffusion la plus large. Certains d'entre nous ont déjà produit quelques textes : les uns sont sur le site Web du COLIDRE, d'autres sont dans les archives provisoi res que je récolte à Bagneux.

Maurice Bernard

Comité d'information et de liaison des cadres dirigeants retraités de France Télécom
Responsable de la publication :
Yves Fargette
Responsable de la rédaction :
Roland Saint Criq
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