Comité d'information et de liaison des cadres dirigeants
retraités de France Télécom


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La lettre du Lettre N°26 avril 2003
N°26

Lettre à un
ami mélancolique

    "Préoccupé par le désenchantement de tes propos, et affligé par le ton défait de ta voix, je devine que ton humeur s'assombrit et que la tristesse t'envahit. Aussi voudrais-je, par la présente, combattre les chantiers de la déploration et proposer des ateliers de la jubilation, qui s'y substitueraient. Et si tu suis les voies que je propose, peut- être tout s'éclaircira-t-il.

Les chemins de l'allégresse passent par les bases de l'apprentissage humain. Ils se définissent par quelques verbes exprimés à l'infinitif le mode de l'action. Lire, écrire et compter.

Lire ; il n'est pas un chagrin qu'une heure de lecture n'ait effacé, dit-on. Trouve de la place et constitue-toi une bibliothèque. Pour te distraire, voici un petit dialogue de Victor Hugo, extrait de Notre Dame de Paris :

En ouvrant la fenêtre de la cellule, il désigna du doigt l'immense église de Notre Dame. L'archidiacre contemple le gigantesque édifice et promenant un triste regard du livre à l'église. Hélas, dit-il, ceci tuera cela..., le livre tuera l'édifice. Et Victor Hugo d'ajouter : la presse tuera l'église, l'imprimerie tuera l'architecture. Et aujourd'hui, il ajouterait : l'écran tuera le livre.

Dieu merci, tous ces prétendus morts se portent assez bien. Ils font de bons compagnons. Entoure-toi donc de livres. Et, n'imite pas ce brigand d'archidiacre, il n'avait en tête qu'Esméralda. Il se moquait bien du reste.

Ecrire est une toute autre affaire. Ne s'en mêle pas qui veut. Je ne te demanderai de faire des livres, encore moins un poème. Pourtant, Anatole France a écrit "un beau vers a fait plus de bien au monde que les chefs d'œuvre de la métallurgie". Mais, de nos jours, on ne lit plus Anatole France, à peine les poètes alors que la métallurgie s'en donne à coeur joie. Non, je te demande simplement de m'écrire, car je prétends qu'une lettre bien tournée possède des vertus roboratives pour l'auteur comme pour le destinataire. Nous échangerons souvenirs, impressions, anecdotes, et cette correspondance réjouira l'un et l'autre.

Le troisième verbe, compter, ne porte guère au rêve. Que faire de compter ? Avez-vous déjà vu une comptabilité réjouir le cœur d'un homme ? Voilà bien de la sévérité! Et pourquoi le petit peuple des chiffres ne saurait-il, lui aussi, créer des enchantements ? Et...

Mais voici que surgit tout à coup, sans avoir été convoquée, une troupe de verbes actifs, avides de prendre l'air et pressés d'intervenir "jouer, entreprendre, chanter, philosopher, assister, participer" ... Et leur porteparole résume leur clameur. Agir, que diable !

... Hélas, amis infinitifs, et vous, cher porteparole, vous ne savez pas que dans le triste monde des hommes, la mélancolie n'incite guère à l'action, même si celle-ci dissipe celle-là, et que les verbes à l'actif désespèrent les âmes mélancoliques. Vous eussiez mieux fait d'apparaître sous des formes plus douces, conditionnelles ou subjonctives, plutôt que dans cet uniforme sévère d'infinitif aux allures d'impératif.

Et parmi votre foule turbulente, je ne retiendrai que le plus sage d'entre vous, de mine sévère, et sobrement habillé. Etudier, oui, étudier. Car l'étude est le souverain remède à l'ennui. Et dis-moi donc, ami mélancolique, ne devais-tu pas approfondir la syntaxe grecque, et te perfectionner en solfège méthodique. Là, au-moins, tu seras bien aise de savoir compter.

Ainsi, quelques verbes élémentaires désignent-ils les sentiers de la jubilation. Sauront-ils te tenter ? A la vérité, les temps me paraissent venus pour toi de quitter les oripeaux grisâtres de la tristesse ordinaire, pour revêtir l'habit flamboyant de l'allégresse générale. Il n'est que de s'y mettre, et ton entourage en restera étonné. Tu suivrais alors les recommandations de Frédéric Nietzsche qui préconisait la joie et invitait à danser sa vie. Il est vrai que celui-là a vécu dans l'errance et la solitude, pour finir dans le délire ...
Amicalement,"

Yves FARGETTE

NDLR : Les membres du COLIDRE, à jour de leur cotisation, ne sont pas mélancoliques. Ils n'ont donc pas à répondre à cette lettre. Mais si, cependant, ils pouvaient parfois nous écrire...

N'oubliez pas
l'Assemblée Générale et Régionale
de Toulouse
les 12,13 et 14 Juin 2003

Voyage sur les terres de
Bergman, Sibélius et Hamlet

      Depuis sa création, le COLIDRE organise avec succès des voyages pilotés par l'un des ses membres : organisation parfaite et convivialité les caractérisent.
Le circuit scandinave qui nous a conduit en Suède méridionale, à Helsinki et retour par Copenhague a confirmé la règle.
Gunvor et Jacques BILLARD étaient chez eux en Suède et ont mis à contribution leurs nombreux amis pour animer les dîners par des conférences-débats sur la société suédoise, la famille, l'égalité hommes - femmes, l'urbanisme et l'environnement...
Le secteur Télécommunications figurait également au programme avec la visite du musée des Télécommunications de Stockholm, la rencontre avec les dirigeants de l'opérateur historique TELIA qui nous ont exposé leur stratégie et leur politique de recherche.
A Copenhague, c'est une collègue de France Télécom, Monique Moillé-Zetterstrôm, responsable de la filiale " mobile " dans ce pays qui fait preuve d'une vitalité impressionnante, malgré une forte concurrence, pour conserver ses parts de marché.
Elle nous a également décrit la façon dont elle menait de front sa vie professionnelle et sa vie familiale en dépit des distances.
Mais, revenons aux principales étapes de ce voyage ou alternèrent des villes très propres et colorées et des campagnes paisibles sous un très beau soleil, un bien précieux dans les pays nordiques.
Avec ses 8 millions d'habitants, la Suède est considérée comme un modèle sur le plan social par de nombreux pays. Elle est gouvernée depuis 1921, sauf quelques brèves interruptions, par les sociaux-démocrates qui ont élaboré un Etat-Providence dans le but de réduire les injustices sociales. La vie de famille ( les hommes prennent des congés parentaux), l'épanouissement dans le travail, la recherche du consensus constituent quelques bases de ce modèle, même si le poids de l'impôt apparaît à certains comme trop lourd. Depuis 1990, la Suède a adhéré à l'Union Européenne, mais n'a pas rejoint le zone "euro ". Le contact avec la nature fait partie de la vie de tous les Suédois et le " rêve suédois " est la possession d'une " stuga ", sorte de cabanon sur une île que l'on rejoint avec son bateau dès que l'on a un moment de disponible et surtout dès que le soleil fait son apparition. Et à Stockholm, des îles et des îlots, il y en a beaucoup reliés par des ponts. L'eau est partout. A l'Est, se trouve l'archipel de Skàngard, à l'Ouest, le lac Malàren qui communique avec la mer Baltique par un bras de mer.
Aujourd'hui, l'agglomération, compte 1 million d'habitants, les avenues sont larges et laissent de la place aux nombreuses bicyclettes. De notre visite de Stockholm et de ses environs, retenons l'Hôtel de Ville, la vieille ville de Gamla Stan, le musée en plein air de Skansen, le musée maritime, le musée nordique et la ville universitaire d'Uppsala. L'Hôtel de Ville ou Stadshuset est situé sur les rives du lac Malàren. Il est flanqué d'une tour carrée à l'apparence d'un phare, dominée par les 3 couronnes, symboles de la Ville.

Huit millions de briques, 19 millions de céramiques ornent la magnifique " salle dorée " avec ses murs habillés d'or et ses vitraux retraçant l'histoire de la Suède. C'est dans cette salle que sont remis les prix Nobel.

Gamla Stan avec sa grande place et ses maisons ocres et rouges à pignons rappelle certaines de nos villes du Nord. De petites rues étroites et commerçantes incitent à la flânerie et à l'achat de produits locaux : articles en bois, cuirs, verres, poteries et même casques de vikings. C'est autour de Gamla Stan que s'est organisée la ville Skansen qui est un vaste musée en plein air montrant l'ensemble du patrimoine de l'habitat et du mode vie suédois. Les animaux de Scandinavie sont présents : élans, loups ... Plus de 150 bâtiments ont été transportés à Skansen

Sjdhistorika museet, musée maritime, est un bâtiment aux formes étranges, car il a été conçu pour abriter des navires et notamment un très important bâtiment, le "Wasa". Construit en 1620, il n'aura navigué que quelques minutes, car mal équilibré, il a été englouti peu après son lancement pour ne ressortir des eaux qu'en 1961. Magnifiquement restauré après 25 années de travail, il est une pièce unique au monde avec ses 700 sculptures et décorations ornant sa coque, sa poupe et sa proue. 24.000 objets ont été retrouvés qui expliquent ce qu'était la marine du XVIIème siècle.

Les quartiers modernes ressemblent à nombre de villes nouvelles, avec toutefois une prédominance de couleurs vives.

Sortons de la ville pour nous diriger en bateau en longeant les rives du lac Malâren vers le château royal de Drottningholm avec son vaste parc, son pavillon chinois et son superbe théâtre crée en 1776 qui a conservé ses machineries d'origine. Seuls quelques gardes assurent la protection des appartements royaux.

Uppsala, ancienne capitale de la Suède et l'une des plus grandes universités européennes avec sa cathédrale gothique en brique, est la ville que le cinéaste Ingmar Bergman a choisie pour son film " Fanny et Alexandre "

Le château de Skoklostes était l'une des dernières visites de cette première partie du voyage. Accueillis par des guides en vêtements traditionnels, nous avons admiré de belles collections d'armes et sur les lieux, apprécié une ambiance de fête, organisée autour de défilés canins.

Puis ce fut l'embarquement sur le ferry, véritable ville flottante avec ses magasins, restaurants, son casino et son dancing. Après 14 heures de traversée dont plusieurs dans les fjords, c'est l'arrivée à Helsinki. La visite de la ville nous fait découvrir la magnifique église taillée dans le roc et surmontée d'une couverture transparente ainsi que le parc où se trouvent le monument en forme de tuyaux d'orgue et la statue du compositeur Sibélius.

Après la visite de la place du Sénat, ensemble de style " néoclassique " dominé par la cathédrale luthérienne et de chaque côté, le Sénat et l'Université, nous reprenons le ferry pour Stockholm en longeant la forteresse maritime. Nous nous laissons guider dans la campagne suédoise verdoyante, avec ses prairies et ses " œufs de tracteurs ", ses maisons peintes en rouge, ses arbres en fleurs. Puis c'est Kalmar, une des plus anciennes villes de Suède avec un magnifique château du XIIème siècle qui attire les photographes tant au crépuscule qu'au lever du jour. Enfin à Kosta Boda, sur la route du verre où les cristalliers de Venise puis de Bohème ont amené leur tour de main, nous admirons les réalisations classiques et modernes avec leurs couleurs vives.

Pour la deuxième fois, nous quittons la Suède pour le Danemark et Copenhague et traversons la Baltique à Malmô par le pont d'Oresund, long de 16 kilomètres, dont 8 sont posés sur une île artificielle et 4 sont en souterrain. Puis c'est le souvenir du prince du Danemark Hamlet grâce à la visite du château d'Helsingor, appelé Elseneur par Shakespeare dans la tragédie qu'il a popularisée.

Copenhague, pays scandinave, mais très différent. Le Tivoli, premier parc d'attractions créé en Europe, le "Ströget", une rue piétonne, où le sculpteur Botero expose ses œuvres, les quais noirs de monde, des jeunes surtout, qui dans les bars ou à l'extérieur ingurgitent d'imposantes chopes de bière. Nous nous imprégnons de l'ambiance. Chacun à sa guise peut admirer les demeures royales et les magnifiques bâtiments comme l'Hôtel de Ville, la Bourse et les vastes parcs pour les bicyclettes, " 1 vélo par habitant".

N'oublions pas la " petite sirène " qui fait partie obligatoirement de la visite.

Comme le voyage lui-même, ce " papier " a une fin, elle sera réservée à Gunvor et Jacques qui nous avaient concocté une surprise avec la présence dans le groupe d'un organiste virtuose qui dans la plupart des cathédrales et églises de Suède et de Finlande nous a offert des concerts improvisés de " Bach " avec la bienveillante complicité des ministres du culte et sacristains locaux.

Bravo et Merci à Gunvor pour sa gentillesse, à Jacques pour sa parfaite administration du groupe et son humour sans cesse renouvelé, ( à sa sollicitude pour le parapluie de l'auteur de ces quelques lignes ) et à tous les deux pour l'organisation très au point.

Claude Lemoine

Comprendre l'évolution de France Télécom
depuis la mise en bourse


Extraits de la conférence de Jean-Claude Desrayaud, membre du Conseil d'Administration, élu CFDT le 2 Mars 2003

On peut distinguer trois périodes dans l' histoire de France Télécom, qui permettent de comprendre la situation présente et d'anticiper l'avenir :

Organigramme de France Télécom

Division Fixe et Distribution France :
GOUIFFÈS JEAN-YVES

DCE Distribution Clients Entreprises : THIERRY BONHOMME

DGP Distribution Grand Public: CATHELINEAU ANDRÉ

FCG Finances, Contrôle de gestion : HELLOT PHILIPPE

MGP Marketing Grand Public : LAFARGE GUY

MSE Marketing Solutions Entreprises : TEMIME JEAN PIERRE

SG Secrétariat Général : TANNIÈRE ANDRÉ

Division Solutions Grandes Entreprises : BARBARA DALIBARD

Réseaux et Opérateurs: PHILIPPE VANOT

Division Systèmes d'information: JEAN PAUL COTTET

Fonction Groupe Technologies et Innovation : J.J. DAMLAMIAN

Fonction Groupe Achats et Amélioration de la Performance: LOUIS PIERRE WENES

Secteur Ile de France et Outre Mer : PEYRACHE MARIE-CLAUDE

Secteur Nord et Est : ESPINASSE DOMINIQUE

Secteur Ouest Sud-Ouest : DULLIEUX RÉMY

Secteur Sud-Est : de JOUX FRANÇOIS

Un organigramme complet sera publié dans la prochaine lettre

Un petit garçon pas comme les autres

      Julien allait avoir 7 ans lorsque Martine Leroy - coordinatrice du bénévolat au sein de la Fondation France Télécom - me mettait en contact avec sa maman. Il a 8 ans et demi aujourd'hui. J'ai immédiatement ressenti beaucoup de tendresse et d'affection pour ce petit garçon isolé du monde qui nous entoure, et mutique.

Au tout début de mon engagement, seule avec Julien pendant 4 heures le vendredi après-midi, je lui parlais de Peter Pan, de Titeuf, de la Belle et la Bête (ses personnages préférés), il restait totalement indifférent. J'essayais de l'intéresser à des jeux manuels mais son hyperactivité l'empêchait de se concentrer plus de trois minutes. Je ne pouvais lui interdire quoi que ce soit, comme par exemple manger des bouillons en cube, sans déclencher des hurlements. Je rentrais à la maison, déprimée, frustrée. Je me consolais en me disant que j'avais au moins permis à sa maman de s'accorder quelques moments de répit.

J'admire cette maman pour son courage, sa combativité. Elle déplacerait des montagnes pour que Julien puisse avoir sa place au soleil. Aspiration légitime pour tout parent mais tellement plus aléatoire pour elle quand il y a pénurie de structures d'accueil spécialisées (Howard Buten le dénonçait encore récemment sur France Inter), quand les progrès de la recherche dans le domaine de l'autisme sont si lents !

A mon retour de vacances estivales (Julien s'était-il langui de moi comme je m'étais languie de lui ? Etaient-ce les effets de son nouveau traitement ?), une chose était sure, son attitude avait changé : il m'attendait sur le balcon, j'avais droit à tout plein de bisous, il boudait quand je le délaissais pour sa sœur, il suivait de son doigt les rides de mon visage, il cherchait à "discuter", ... Il m'avait adoptée.

Depuis peu, un déménagement et une semaine d'essai dans un nouvel établissement en vue d'une éventuelle admission l'ont, hélas, complètement déstabilisé ; il m'est très difficile de le distraire de ses stéréotypes, de capter son regard, de l'apaiser. Et je recommence à rêver que j'ai une baguette magique ...

Estelle Berger

Important

Ceux d'entre vous qui sont empêches de venir à l'Assemblée Générale de Toulouse, peuvent envoyer leur pouvoir au Président ou à un membre du Colidre de leur choix, afin de participer aux différents votes de l'assemblée,
Merci d'y penser.

Le réquisitoire de Bruxelles

      A propos de l'aide envisagée par l'Etat dans la stratégie de réduction de la dette de France Télécom, la Commission de Bruxelles indique que ce soutien ne semble pas respecter les principes d'un investisseur avisé. Autrement dit l'Etat se comporterait comme un actionnaire privé et, de ce fait, France Télécom bénéficierait d'un avantage sélectif. Selon la Commission, France Télécom serait considérée comme une société en difficulté et en l'occurrence le soutien de l'Etat serait apprécié, non comme une aide d'urgence, mais comme une aide à la restructuration. Dans cette hypothèse, la Commission pourrait imposer des mesures telles que des cessions d'actifs, des abandons d'activités structurellement déficitaires, etc... Le réquisitoire de Bruxelles repose sur une série d'arguments. D'abord : dans un secteur concurrentiel, comme celui des télécoms, les avantages dont bénéficie France Télécom, faussent ou menacent de fausser la concurrence. D'autre part, des doutes sont permis quant au retour sur les capitaux investis, car l' Etat met à disposition des sommes très importantes, sans garanties particulières en acceptant dès le début d'être classé, en cas de faillite ou de liquidation, comme simple créancier chirographaire. Ainsi, le risque accepté par l'Etat est très élevé, le niveau de rentabilité des capitaux employés devrait refléter ce niveau de risque. Bruxelles réfute également l'argument selon lequel France Télécom n'a pas utilisé le prêt offert par l' Etat. Selon la Commission, en effet, l'annonce du prêt et sa mise à disposition suffisent pour apprécier qu'il pourrait être considéré comme octroyé. De plus, cette annonce à elle seule crée un effet d'attente et de confiance sur le marché, reflété par la hausse de la valeur de l'action et par la réaction positive des agences de notation. Elle contribue à permettre à France Télécom d'améliorer ses conditions d' accès au marché.

Le pari de Thierry Breton

      "Les salariés de France Télécom occupent une place centrale. Aujourd'hui, il ne s'agit pas de procéder à 13000 suppressions d'emplois par licenciements. Il s'agit tout simplement pour nous d'avoir repris la dynamique, en ce qui concerne l'évolution des effectifs, que j'ai trouvée lorsque je suis arrivé. Cette dynamique est la suivante: nous avons en France une dynamique naturelle de départs en pré-retraite qui va s'échelonner encore en 2004 et en 2005 concernant 7500 personnes qui quittent de façon naturelle l'entreprise. Et puis nous avons à l'étranger le solde pour arriver aux 13000 qui sont là encore dans une dynamique qui s'est engagée notamment et essentiellement en Pologne, lors de l'acquisition de notre filiale. J'insiste là dessus parce que ça été un acte délibéré de ma part. C'est vrai que j'aurais pu proposer un plan comme mes concurrents, en particulier le Hollandais KPN qui a choisi des réductions massives d'emplois. Moi j'ai préféré faire un pari inverse qui consiste finalement à asseoir le redressement de France Télécom sur ses salariés en créant une dynamique nouvelle et en proposant une croissance dans des métiers nouveaux. Pour réussir et se payer ce pari il faut travailler mieux en faisant plus d'économies.. Je suis convaincu que c'est le bon pari parce que les salariés de France Télécom, je peux le dire car je le vois en ce moment, sont déterminés à gagner ce combat."

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