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La lettre du Lettre N°28 février 2004
N°28

Nous attendons avec beaucoup d'intérêt vos articles...Merci de votre contribution.

La Rédaction

Passer par le chas de l'aiguille

Au cours du voyage du COLIDRE en Tunisie, à l'automne 2002, certains d'entre nous ont visité les oasis de Tozeur dans le sud tunisien et ils s'y sont promenés à dos de chameau. Au printemps prochain, d'autres voyageurs se rendront en Ouzbékistan, et là aussi est prévue une excursion sur des chameaux - chameaux africains, chameaux asiatiques, le COLIDRE se mondialise.

S'agissant de chameaux, me revient à l'esprit la phrase de la Bible "il est plus facile à un chameau de passer par le chas d'une aiguille, qu'à un riche d'entrer dans le royaume des cieux". Commentateurs et prédicateurs, plutôt embarrassés par ce texte, notamment quand ils prêchent dans les beaux quartiers, s'en tirent plus ou moins bien en affirmant que seuls les riches en esprit sont visés. De sorte que si Rothschild est pauvre de coeur, il pourra entrer au Paradis. Je le veux bien. Mais je cherche autre chose. J'ai alors le souvenir d'une définition du téléphone que j'entendais il y a longtemps dans la bouche d'un sociologue. Celui ci disait "le téléphone est un fil qui transmet de la chaleur humaine". Ne serait-ce pas là un candidat apte à franchir le chas de l'aiguille ?

Mais m'intéresse davantage l'interprétation d'un moine dominicain Jean CARDONNEL, quelque peu en délicatesse avec sa hiérarchie. Le moine s'écrie: "pas de bien, aucun bien, seuls les liens passent en trou d'aiguille". Le lien, le liant, le sentiment d'appartenance, d'avoir une histoire en commun, voilà qui rappelle le COLIDRE dont c'est bien, n'est-ce pas, le rôle de réunir les gens, de leur donner l'occasion de se revoir, de se rencontrer, de maintenir une relation avec notre entreprise, à travers ses heurs et ses malheurs.

Aussi déciderai-je que le COLIDRE ou, à tout le moins, l'esprit du COLIDRE, saura se faufiler dans le trou de l'aiguille, laissant en panne le chameau.

Le COLIDRE a de l'avenir, vous dis-je. Une raison de plus de vous souhaiter belle et bonne année 2004. Qu'elle vous apporte toutes sortes de bienfaits personnels et familiaux.

Yves FARGETTE

De l'X à ARIEL ou la naissance d'une vocation

Je ne m'attendais pas à découvrir une telle page de l'histoire de France Telecom, lorsque, répondant à une sollicitation de Pierre Martrenchar, je suis allé interviewer Bernard Sutter, un ancien Directeur de l'entreprise, aujourd'hui Vice-Président d'ARIEL (Association for Research with Industrial and Education Links).

Il m'a fallu, pour cela, pénétrer pour la première fois dans les locaux historiques de l'Ecole des Mines, nichée au quartier latin, en bordure du jardin du Luxembourg, pour rencontrer une personnalité qui, arrivée à l'automne de sa vie, au lieu de consacrer sa retraite à gérer sa tranquillité ou quelques hobbies personnels , continue à parcourir le monde, animé d'une vision des relations internationales qui lui est propre.

Mais comment un jeune ingénieur des télécommunications (X 1948), à l'occasion de sa première affectation à la DR de Nancy, a t-il pu entreprendre une telle démarche ? " Le hasard ou le destin ", me dira-t-il, orchestré par son Directeur régional, Monsieur Rouault, qui lui a confié le soin de sécuriser le réseau perturbé par l'alimentation électrique (25.000 volts, 50 périodes) de la SNCF. Or, il se trouvait, qu'à l'époque, l'Inde rencontrait cette même difficulté, d'où cette opportunité de travail, qu'on lui proposa et qui lui permettra d'entreprendre une mission d'expert dans ce pays, une mission qui aura des prolongements imprévus. Il fallait, en effet, parcourir d'autres contrées pour découvrir que l'industrie des télécommunications françaises (Sotelec pour les infrastructures, Socotel pour la commutation) vendaient à l'étranger du matériel beaucoup trop cher et souvent inadapté aux contraintes des pays concernés.

Fort de cette première expérience, Bernard Sutter a forgé le contenu d'une véritable politique de coopération et d'exportation pour aller mettre à la disposition des pays qui le souhaitaient et notamment les pays émergents les principales techniques de la communication, ce qui lui a valu un parcours professionnel étonnant, en passant du statut de conseiller technique d'un Ministre, à un détachement au Ministère de l'Économie et des Finances (à la DREE) pour être l'adjoint du Directeur Général de l'ASMIC (Association pour l'Organisation des Missions de Coopération Technique), pour créer ensuite la Sous-Direction de la Coopération Technique et Industrielle à la DAII, et finir un tel cursus comme responsable de l'Enseignement Supérieur des Télécommunications. Patron de la DEST, on lui doit la création de l'ENST de Bretagne (1977) et de l'INT ( 1979).

Quelques réalisations à mettre à son actif :

-la création des " stages groupés " télécommunications (1959),

-la création de Sofrecom, (1963)

-la création d' Ecoles à l'étranger (Mexique 1960, Chili 1964, Tunisie 1970, Côte d'Ivoire 1975 ...) et d'un centre de recherche (Mexique 1972).

- la création d'un service de coopération à la DGT (1967)

-l'organisation des journées franco-africaines Yaoundé (1975)

-de nombreuses missions en Amérique latine (dont le Mexique), Inde, Japon, Proche-Orient, Afrique du Nord, Europe de l'Est.

Tout cela passe par l'envoi d'experts, la création sur place de centres de formation et de recherche, l'amorce d'une industrie locale, l'accueil de stagiaires en France... une démarche qui respecte l'identité et la responsabilité du partenaire et suppose sa formation avec dès le départ la prévision d'un " dégagement ". Parallèlement, pour les télécommunications françaises, devenait évidente l'obligation de ne concevoir que des techniques et des matériels compétitifs valables aussi bien pour le marché intérieur que pour l'exportation.

Une véritable politique industrielle et internationale émergeait ainsi au sein de la Direction Générale des Télécommunications. Le moment décisif fut en 1972 l'apparition d'une nouvelle stratégie à base d'un partenariat " recherche-industrie " et symbolisée par le " rectangle ".

Il s'agissait d'exporter pour la première fois un système de commutation (le E 10) en profitant de l'avance considérable que nous avions sur tous nos concurrents grâce au pari du CNET sur le numérique. Le Mexique, partenaire de longue date, fut choisi comme premier pays cible. Mais plutôt que d' exporter tout en formant les techniciens : politique d'aide à la consommation - ou de créer des usines : politique d'aide à la création d'emplois, il fut proposé aux autorités mexicaines de participer à l'adaptation du système : politique d'aide à la création, véritable " première " à l'époque se concrétisant par un accord entre le CNET et un centre de recherche mexicain créé à cet effet, parallèlement aux accords passés par les industriels. Ce fut le premier rectangle qui donna naissance à la zone pilote E 10 de Tlahuac près de Mexico inaugurée en 1976.

Puis ce furent la Pologne, la Syrie, la Côte d'Ivoire, l'Inde, lancement d' une exportation dont a bénéficié le principal industriel français du moment, la CGE de Pébereau, qui a réussi à absorber l'américain ITT et à élargir ainsi son implantation à l'échelle du monde, mais dont a aussi bénéficié l'opérateur télécom qui, politique industrielle oblige, a adopté pour ses propres besoins le système plus compétitif mis au point pour l'exportation: ce fut le " système E 10 version 1976 ". Mais qu'en est-il d'ARIEL , dont la vice-présidence est aujourd'hui assurée par Bernard Sutter ?

Plongé en 1976 dans un milieu universitaire et de recherche qu'il découvrait, Bernard Sutter eut l'idée d'y introduire le " rectangle " expérimenté aux télécoms. Ce fut en 1984 la création au sein de la Conférence des Grandes Ecoles de l' " action intégrée " dont la mission est de promouvoir sur le plan international des projets communs de recherche entre partenaires d'excellence et complémentaires, mais à une double condition que des industriels ou des acteurs économiques soient impliqués pour garantir les perspectives d'application -que des jeunes (thésards, post-docs, stagiaires) soient présents pour se former " par la recherche " et s'ouvrir à l'international.

Cette action reste originale, " intégrant " les composantes scientifique, industrielle et d'enseignement dans tous les domaines des sciences de l'ingénieur : STIC, biotechnologies, matériaux, aérospatial, environnement, génie civil ... Elle a donné naissance à l'Association ARIEL pour mieux assurer sa visibilité, impliquer les grands groupes et s'ouvrir à des universités en plus des Grandes Écoles fondatrices.

Les partenaires étrangers d'ARIEL deviennent nombreux. Après l'Université de Californie à Berkeley en 1984, ce furent successivement les 6 universités israéliennes, le MIT aux USA, 15 universités canadiennes d'est en ouest, les universités coréennes, suédoises, mexicaines. Et demain la Chine, la Hongrie, le Brésil...

Menant ainsi une action pilote, instrument d'un partenariat privilégié Science-Technologie avec des pays industrialisés aussi bien qu'en émergence rapide, A.R.I.E.L. vise à être l'agent d'un authentique co-développement scientifique et technologique dans les domaines des sciences de l'ingénieur sur le plan international. Dans cette action, les télécommunications conservent la première place.

Ce qui m'a séduit dans la trajectoire personnelle de Bernard Sutter. pour moi qui ai lu et écouté bien des discours d'éminents économistes sur la gouvernance mondiale, c'est de découvrir que des personnalités ont su inscrire dans les faits, parfois avec beaucoup de discrétion, des actions qui relèvent de ce qu'on appelle la " responsabilité sociale des entreprises ", c'est-à-dire des entreprises qui se préoccupent, non seulement de l'essor de leur propre chiffre d'affaires, mais aussi d'un minimum d' " ordre technologique mondial " au sein d'une mondialisation qui ne peut se satisfaire d'une seule compétition aveugle.

Une évolution à laquelle quelques ingénieurs de la maison ont su attacher leurs noms, et qui ont fait et font encore le renom de France Telecom dans le monde.

Christian Dubonnet retour

Du côté des grandes écoles

A la rentrée 2003, Télécom Paris comptait 1 163 étudiants, dont 61 % en formation d'ingénieurs, 21 % de doctorants, 13 % de masters spécialisés.

Parmi les 124 élèves de 1 ère année, 91 suivent le cursus Paris, 33 le cursus Sophia Antipolis. En 2ème année, les élèves issus de l'École Polytechnique étaient 37. Il y avait 163 élèves nouveaux en 1ère année de Télécom INT et 191 nouveaux étudiants à INT Management. Les effectifs de l'ÉNST Bretagne sont stables. 604 élèves ingénieurs dont 139 en 1ère année. On note par ailleurs le développement des masters spécialisés, de la filière Ingénieurs des Techniques de l'Industrie (cycle d'ingénieur par apprentissage) et des préparations de doctorats (96 élèves).

Enfin, l'Institut des Applications Avancées de l'Internet a vu la sortie de sa 1ère promotion de 22 ingénieurs. La nouvelle promotion compte 29 étudiants. (Source GETINFO)

Michel DESLANDES

L'évolution d'EDF dans un environnement international et concurrentiel

jean Michel FAUVE, ancien Directeur Général Adjoint à EDF fait sienne, dès le début de son propos, la formule suivante " rendre possible ce qui est souhaitable dans la conduite des entreprises "

Selon lui, EDF est une entreprise qui ne pourra plus se prévaloir d'une progression de 6 à 7 % par an. Son expansion devra passer inexorablement par la conquête de nouveaux marchés internationaux, par l'acquisition de sociétés et par l'obtention de droits préférentiels. Il faudra enfin éviter à tout prix toute ingérence politique dans les choix stratégiques de l'entreprise. Le succès est à ce prix.

En effet, le caractère à la fois national et international d'EDF lui a permis, jusqu'à ce jour, de s'adapter en toute autonomie, à l'évolution accélérée d'une économie libérale et mondialiste. Plusieurs exemples significatifs et d'inégale importance existent pour l'attester: l'acquisition de centrales électriques et la construction d'un réseau de distribution en Argentine, la pleine propriété du réseau électrique de Londres, la participation française - à hauteur de 25 % - du réseau italien. Faut-il poursuivre dans ce sens et avec une telle diversification pour les années à venir, dans un environnement de plus en plus internationalisé et concurrentiel ?

A cette question, Jean Michel FAUVE souhaite apporter une réponse personnelle et réaliste, après avoir fait un état des lieux. Aujourd'hui, l'objectif principal de tout pays est de se doter, en toute indépendance, d'une couverture énergétique totale pour couvrir des besoins en énergie croissants. Or, plusieurs obstacles viennent contrecarrer un si bel objectif. Il faut d'abord constater que les pays d'Europe Centrale n'ont réalisé aucune infrastructure de production depuis 25 ans, alors qu'ils ont l'ambition de rejoindre très vite l'Europe économique et politique. Ensuite, il faut plus de 10 ans pour construire une structure de production opérationnelle.

Cette situation énergétique est d'autant plus préoccupante, pour Jean Michel FAUVE, qu'il faut faire un dernier constat : les pays en voie de développement, dont les besoins en énergie sont considérables, accusent à la fois des retards technologiques et une pénurie importante de cadres.

Enfin, une dernière difficulté est à surmonter dans les pays dont le niveau économique et technique ne souffre d'aucun retard. En effet, les besoins nationaux et européens en énergie nécessitent des capitaux considérables. Un exemple significatif permet de comprendre la dimension-du problème financier à résoudre : en 1978, il a fallu mobiliser l'ensemble de l'épargne annuelle française pour financer la politique d'EDF de notre pays.

Pour conclure, Jean Michel FAUVE souligne à nouveau toute l'importance d'EDF dans l'économie nationale, européenne et mondiale. A ce titre, il revendique, pour cette entreprise, une autonomie d'action et de moyens largement éloignée de tout enjeu politique. Marcel BOITEUX, en son temps, et qui fut Président d'EDF pendant 18 ans, avait compris cette obligation. Seule une autonomie financière, technique et énergétique permettra de faire d'EDF une entreprise incontestée, vis à vis de ses pairs, dans le domaine qui est le sien, tant au plan européen qu'au plan mondial.

En mémoire d'André LACAVE
Ingénieur Général des Télécommunications

André LACAVE est décédé le 20 juillet 2003. Sont rappelées ci-dessous les principales étapes de sa carrière :

Né le 31 janvier 1932, il est entré aux PTT en 1952 (Branche technique) suite au concours d'inspecteurs-élèves.

Il a commencé sa carrière au CNET d'Issy les Moulineaux. Après son service militaire, il est affecté comme Inspecteur au Service des Lignes -à Malakoff.

En 1961, il passe le concours interne d'ingénieurs-élèves. Il sort de l'ENST avec la promotion 1964.

Il devient alors responsable du Secteur Est des Lignes de la Direction des Télécommunications de Paris. Ses qualités remarquables le conduisent à devenir successivement :

- Directeur de la Direction Opérationnelle de Cergy (1978)

- Directeur de la Direction Opérationnelle de Saint Quentin (1980). Il y participe très activement à l'expérimentation du premier réseau Minitel à Vélizy

- Directeur de la Direction Opérationnelle de Nanterre (1983).

En 1986, il devient Directeur Tehnique à la DRT d'Ile de France. C'est pendant cette période qu'il est décoré de la Légion d'Honneur et qu'il devient Ingénieur Général.

En 1993, il devient d'Adjoint du DED de l'Ile de France.

Il part à la retraite le 24 janvier 1994.

Tout au long de sa carrière, André LACAVE a fait preuve d'une remarquable compétence technique, d'une grande aptitude à diriger des équipes et d'un entier dévouement à son métier.

Yves FARGETTE ET Guy CARLET

Histoire des Télécommunications : archives et témoignages

Dès la création du COLIDRE, en 1997, certains adhérents m'ont aidé à animer un groupe intéressé par l'Histoire des Télécommunications, plus particulièrement par la collecte d'archives et le recueil de témoignages.

Durant quelques années nous avons, à raison de 5 à 6 réunions par an, établi et maintenu un contact entre les plus motivés d'entre nous, suscité des initiatives, établi des liaisons à l'intérieur et à l'extérieur du COLIDRE. Rien ne justifierait, me semble-t-il, d'abandonner cette action. Depuis quelques années divers événements ont modifié le paysage et, après en avoir discuté avec nombre d'entre vous et naturellement avec notre Président, Yves FARGETTE, je propose que notre activité s'organise de manière un peu différente.

Et d'abord rappelons quelques évolutions récentes :

- France Télécom, avant même de changer de Président, avait enfin trouvé, en 2001, une solution raisonnable à ses problèmes d'archives et de patrimoine. La nouvelle organisation, placée sous la responsabilité de Michel ATTEN et l'installation de la bibliothèque historique à Ivry (dirigée par Mme DAUGA-PERNIN ) doivent beaucoup, je pense, à Jacques BURILLON que j'avais sensibilisé à ces questions et qui, encore Secrétaire Général de France Télécom à cette époque, avait pris les décisions utiles. Nous avons désormais pour interlocuteurs des professionnels à qui on peut, que disje, on doit verser les archives, livres ou documents que nous pouvons recueillir.

- L'AHTI, ou Association pour l'Histoire des Télécommunications et de l'Informatique, a résolu quelques problèmes de jeunesse et semble avoir pris une marche de croisière, certes modeste, mais en tous cas raisonnable. Jean CARTERON qui fut le courageux Président des débuts de l'AHTI, vient de passer le témoin à Philippe PICARD que beaucoup d'entre vous connaissent bien. Le bulletin de cette association, qui devra s'étoffer peu à peu, constitue un support adéquat pour certains textes résultant de nos activités.

- Il faut, dans le même ordre d'idées, souligner que les efforts de la FNARH, même s'ils se sont développés à partir d'une culture différente, ont porté des fruits. Le bulletin périodique et le colloque annuel de la FNARH constituent aussi un support pour certains textes résultant de nos activités.

- L'éloignement de Jacques VINCENT CARREFOUR, installé depuis fin 2002 à Vence, a porté un coup sévère à l'action "Histoire de la commutation électronique en France". La question de la valorisation des résultats remarquables déjà acquis et de la poursuite de l'entreprise, se trouve posée.

- Le décès subit de Jean Pierre NOBLANC, le 20 septembre dernier à Page de 65 ans, rend problématique le démarrage effectif du projet "Histoire industrielle des semi-conducteurs en France". Il est prévu d'organiser à Paris, le 16 juin 2004, en mémoire de l'action de Jean Pierre NOBLANC, une journée d'études consacrée à l'histoire du développement en France de certaines technologies. Les événements rappelés plus haut, certains tristes et contraires à nos ambitions, d'autres favorables à nos activités, peuvent nous inciter à nous organiser autrement En particulier, il m'a semblé que des réunions fréquentes et à participation réduite, comme cela semble être de plus en plus le cas, pourraient céder la place à une réunion annuelle et plénière qui ferait le point sur les activités en cours et en projet.

A cette réunion seraient présents les membres du Bureau du COLIDRE, peut-être son Président en personne, l'AHTI, la FNARH, le service APH de France Télécom (Archives et Patrimoine Historique dirigé par Michel ATTEN), des historiens, d'autres acteurs et témoins.

Sur les thèmes qui sont encore l'objet de réflexions de certains d'entre nous, les quelques personnes concernées doivent pouvoir, très simplement et très librement, se réunir à leur convenance. L'essentiel est que l'information circule de manière à s'enrichir et que les résultats obtenus soient diffusés. Je reste, naturellement, prêt à apporter mon aide et à organiser, au cours de l'année, toute réunion particulière que l'actualité pourrait suggérer. Estelle Berger, secrétaire du COLIDRE, diffusera au fil de l'eau les informations spécifiques- de notre groupe.

Dans cette optique, il est souhaitable que notre groupe assure une présence dans la Lettre du COLIDRE, par un éditorial, une rubrique régulière et des nouvelles. Là encore, je suis prêt à poursuivre dans ce sens. Cependant, il me paraît essentiel que je ne sois pas seul et que d'autres plumes se manifestent.

Maurice BERNARD

Activités du 1er semestre 2004

- mercredi 18 février : visite du CNET et des Jardins de l'Innovation le matin, l'après-midi réunion de bureau restreint sur place.

- mercredi 24 mars, salle polyvalente d'Alleray : conférence de Jacques ORIGNAC de 10h 00 à 11h 30 sur le " Concours commun aux grandes écoles " puis de 11h 30 à 13h 00 de Denis BRETON sur un " Panorama de l'évolution nucléaire en France ". Un repas sera organisé au restaurant Brancion. A 14h 30: réunion de bureau élargi en salle 3T33 à Alleray.

- jeudi 15 avril matin : possibilité de visite de la DR d'EVRY (JeanMichel SERRE). L'après-midi réunion de bureau restreint sur place. A confirmer.

- mercredi 12 mai matin : J. GRENIER organise une visite d'une usine SAGEM (fabrication d'écrans plats) avec Ph. OLIVIER.
L'après-midi : réunion de bureau élargi à la SAGEM ou à Eutelsat

- jeudi 13 mai à 10h 00 : réunion du Groupe Histoire et présentation par André Pointis du projet de simulation de vol, en salle 3G04 (Alleray).

- mercredi 16 juin : réunion de travail " Histoire technique " aux Jardins de l'Innovation.

- les 17, 18 et 19 juin : assemblée régionale de Strasbourg.

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