Paris, le 15 novembre 1999
Compte rendu de la réunion du 14 octobre 1999 à Marseille
Cette réunion s'est tenue de 17h 30 à 19h 30, à l'hôtel Le Parc à Bandol, sous la présidence de Maurice Bernard.
Etaient présents : Jean François Arrivet, Maurice Bernard, Albert Blatrix, Gilbert Dennery, Guy Gerbier Jean Pierre Houssin, Pierre Martrenchar, René Salvador, Robert Veilex Jacques Vincet-Carrefour
I - Dernières nouvelles et tour de table
M. BERNARD, après avoir accueilli les participants, fait part des excuses de Marcel THUE, empêché (mais il a fait parvenir un texte intéressant sur la chronologie du développement des faisceaux hertziens en France) et de Claude PERARDEL. Ce dernier a prévenu le président du groupe que, pour des raisons de santé, il ne pourra quitter la région de Nancy durant plusieurs mois. M. BERNARD veillera à maintenir les échanges d'information indispensables entre la FNARH et notre groupe. Il apporte ensuite quelques informations :
- La bibliothèque et le fonds documentaire de l'avenue de Ségur vont quitter le site de Massy pour Evry où un local appartenant à France Télécom sera réaménagé ;
- une convention a été signée avec la Poste le 1er juillet dernier. La consultation de documents serait possible, à titre exceptionnel, sur demande adressée à Mme Anne BURNET, responsable des archives de la Poste.
- Plusieurs personnes en dehors du cadre du COLIDRE se sont interrogées sur l'opportunité de créer en France un Institut pour l'Histoire des Télécommunications. Un groupe de réflexion préliminaire s'est réuni deux fois depuis le mois de juin dernier ; y participent : Marcel ROULET, François du CASTEL, André GRELON, Michel ATTEN et Maurice BERNARD. Le groupe a décidé de prendre des contacts préliminaires avec quelques uns des acteurs les plus intéressés : constructeurs, opérateurs, administrations, historiens, ..., afin de voir si une structure légère, par exemple adossée à une institution existante ou une fondation, pourrait se donner pour objectif d'encourager en France les études historiques sur les Télécommunications. Si ces contacts donnent des résultats positifs, un groupe ad'hoc étudierait les modalités de l'opération.
Une discussion générale s'engage sur l'intérêt réel ou supposé des diverses parties prenantes, sur les raison du déficit médiatique du téléphone, ...
Est également évoqué l'intérêt d'établir des contacts avec d'autres milieux ou d'autres institutions : l'Armée (les militaires sont très actifs en matière d'archives et d'histoire) , IBM et l'informatique, ITT, l'UIT (qui devrait avoir des archives intéressantes), etc...
La question de la dimension internationale est soulevée :
un consensus apparaît immédiatement pour ne pas se cantonner aux seuls problêmes hexagonaux.
Le président espère que le site Web du COLIDRE permettra d'élargir l'audience de nos initiatives et d'établir des contacts internationaux. On reviendra plus loin sur le problême de l'Internet.
II - La circulation de l'information
M. BERNARD rappelle les sources d'information qui existent aujourd'hui :
- les comptes-rendus de réunion de notre groupe,
- la rubrique qu'il assure dans la lettre du COLIDRE (pour laquelle il souhaiterait recevoir remarques aides et suggestions),
- des listes qu'il tient à jour régulièrement
- liste des membres adhérents au COLIDRE que notre action intéresse,
- liste des personnes hors COLIDRE éventuellement intéressés par notre activité
- liste des documents et pièces d'archives qu'il a reçus depuis le début de notre action et qui sont déposés et stockés provisoirement à Bagneux.
Ce dernier est l'objet d'un échange de vues intéressant.
M. BERNARD mentionne qu'outre des correspondaces, il commence à recevoir des documents et surtout des témoignages. Il mentionne par exemple un texte que Jean FOURNIER, qui fut directeur régional à Montpellier, lui a adressé dans lequel il raconte les débuts (on peut les qualifiés d'héroïques !) des agences commerciales.
Le problême de la confidentialité et des conditions de communication à des tiers se pose dés à présent.
Bien sûr, il faut s'assurer auprés de l'auteur qu'il autorise la diffusion de tels textes.
L'enregistrement sur bande magnétique d'un témoignage oral soulève encore plus de problèmes, à la fois techniques et juridiques : il faut (c'est là un gros travail) élaborer une version dactylographiée (saisie en fait sur disquette) qui soit utilisable et ait reçu l'agrément de témoin. Là encore, les conditions de communication ou de diffusion de tels documents sont à définir avec soin.
Aujourd'hui, nous fonctionnons dans un cadre officieux et amical qui du point de vue juridique ne pourrait relever que du contrat privé, ce qui n'est guère satisfaisant.
En fait, il faut pouvoir, dés que possible, entrer dans la logique des archives industrielles ou administratives dont le cadre juridique est parfaitement bien balisé.
Jacques VINCENT-CARREFOUR accepte de regarder de plus prés ces problèmes juridiques et d'en faire un résumé à notre usage.
D'autres documents d'information plus spécifiques verront le jour :
- liste des personnes impliquées directement ou indirectement dans un théme donné et qui sont susceptibles d'intervenir à un moment ou à un autre,
- listes des archives accessibles et répertoriées
- listes bibliographiques
III - Avancement des divers projets
La commutation électronique : J. VINCENT-CARREFOUR, maître d'oeuvre de ce projet, souligne l'enthousiasme de François TALLEGAS pour s'investir dans le projet, et fait état des deux premiers interviews réalisées, celle d'André PINET et celle de Roger LEGARE.
Le besoin de faire intervenir un historien apparaît désormais évident.
M. BERNARD propose d'inviter Michel ATTEN à se joindre à nous lors de notre prochaine réunion.
Jean Pierre HOUSSIN a commencé à réfléchir aux télécommunications par satellite. Il a défini plusieurs thèmes, identifié les principaux acteurs, en se limitant, à un cadre français. Il recherche quelqu'un qui serait intéressé à travailler avec lui sur ce sujet et afin de l'élargir dans ces aspects industriels, sociaux, politiques et, naturellement internationaux.
Marcel THUE, étant absent aujourd'hui, on décide que le thème des radiocommunications sera examiné à la prochaine réunion.
IV - Questions diverses
Le site Web du COLIDRE fait l'objet de remarques nombreuses :
- M. BERNARD a bien noté l'intérêt que Gilbert DENNERY porte à la fois aux questions d'informatique et à l'histoire des télécommunications et il espère avec son assistance pouvoir aider P. MARTRENCHAR à enrichir et à structurer la partie histoire du site du COLIDRE
- P. MARTRENCHAR apporte des précisions sur la façon dont seraient traitées les questions de confidentialité évoquées plus haut. Il estime que le site, correctement documenté, devrait permettre d'établir des connexions internationales difficilement réalisables autrement.
V- Divers
M. BERNARD se réjouit de voir que des documents et des témoignages commencent à lui parvenir et souhaite que ce mouvement s'amplifie. Il incite tous ceux qui pensent avoir des choses à raconter, à saisir leur plume ou de préférence leur micro-ordinateur. Il insiste sur le gain de temps qui résulte d'un texte dactylographié par rapport à un texte manuscrit, et plus encore d'un texte saisi sur disquette ou acheminé par message électronique.
M. BERNARD signale qu'il vient d'apprendre l'existence d'une association d'anciens de Thomson avec laquelle il compte prendre contact prochainement.
Rien d'analogue semble-t-il chez Alcatel.
La prochaine réunion de notre groupe se tiendra le jeudi 18 novembre, 6 place d'Alleray en salle 0D21 à 14h15
Maurice BERNARD
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