Le 16 mai, c'est la Journée internationale pour le vivre-ensemble en paix #JIVEP, une célébration de l'ONU !

Les associations interreligieuses et interconvictionnelles du Grand Paris appellent à marcher ensemble : rendez-vous à partir de 13h45 place du Panthéon. En faisant étape devant des monuments symboliques et autres lieux de culte ou de mémoire du quartier latin et du Marais, nous cheminerons vers la place de la République.

NOTRE MANIFESTE

La diversité de convictions religieuses, spirituelles et philosophiques, que l'on soit croyant ou non-croyant, n'est pas un obstacle à la fraternité universelle. Apprenons à dialoguer, débattre et agir ensemble en confiance dans le cadre de la laïcité.
La crise environnementale et maintenant la crise sanitaire sont venues aggraver les difficultés économiques et sociales. Elles alimentent un profond sentiment d’injustice, renforcé par l’accumulation de richesses dans les mains de quelques-uns.

L’histoire nous a appris que le rejet de l’autre, la désignation d’un bouc émissaire, son élimination, ont trop souvent servi de solution de réconciliation illusoire aux crises auxquelles l’humanité était confrontée. Les discriminations envers des personnes réduites à la couleur de leur peau, à leur origine ethnique, à leur religion réelle ou supposée, à leur orientation sexuelle, aux territoires ou aux quartiers où ils habitent, sont la première étape de ce chemin de haine et de violence, qui conduit à la guerre de tous contre tous. Quand le débat démocratique tourne à l’anathème, il ne permet plus la confrontation des idées et des arguments et la capacité à décider ensemble.

Seule une fraternité exigeante et bienveillante permettra de retisser les fils du « vivre ensemble », et de hisser haut le drapeau multicolore de la paix !
Nous nous consacrons depuis des années à recréer du lien là où il a été brisé, à enseigner patiemment la paix là où l’on apprend la violence, à déconstruire les préjugés là où ils sont entretenus, à vivre
l’expérience de la diversité là où l’on recherche l’entre soi, à donner le goût de l’autre et de la coopération là où ne règne que l’individualisme, à transmettre l’envie de l’engagement citoyen, là où
les bonnes volontés se découragent.