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La polémique monte autour des doctorats professionnels, executive doctorate ou doctorats appliqués – des diplômes d’établissements, non reconnus au niveau national. Emboîtant le pas aux écoles de commerce ou à leur consœur Paris-Dauphine, nombre d’universités y réfléchissent.
Proposé à des consultants ou à des cadres dirigeants, ce diplôme – notamment développé à l’étranger par des universités ou des écoles privées sous le nom d’executive doctorate in business administration (EDBA) – consiste à effectuer une recherche appliquée à son contexte professionnel après avoir suivi des cours de méthodologie, et tout en poursuivant son activité.
Etudiants et enseignants-chercheurs redoutent une dévalorisation de ce parcours de recherche d’au moins trois ans auquel ces « thésards » se sont eux-mêmes astreints, de la réputation de leur diplôme, et une sélection par l’argent. Le projet de Sciences Po de créer un nouveau diplôme d’établissement en deux ans, un doctorat professionnel dans le cadre de la formation continue, a ainsi déclenché un tollé. Dénonçant « la vente de diplômes aux enchères », un collectif de jeunes chercheurs a pris la plume pour s’inquiéter d’« un grand nombre de menaces en termes d’intégrité, de qualité de la recherche, et de qualification de détenteurs de diplôme sur le site », dans un texte publié par Rue89, le 23 février.
L’avertissement a été entendu. Sciences Po indique qu’il « n’a pas de projet de créer un doctorat professionnel ». « Ce n’est plus du tout à l’ordre du jour mais nous restons vigilants », précise Enora Naour, élue étudiante au conseil de direction. Car cette piste était envisagée dans le plan stratégique Sciences Po 2022, présenté en mai 2014.
1) Posté par Moriss Nicolas le 17/4/2015 à 16h10 (répondre)
test
2) Posté par Moriss Nicolas le 17/4/2015 à 16h12 (répondre)
ok
3) Posté par test le 17/4/2015 à 16h13 (répondre)
test