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ANNEXE N° 2

Note : Le présent document a été transcrit à partir d’une photocopie d’une partie d’un carnet de réglage détenu par Les Collections historiques de France Télécom

 

INTERNATIONAL STANDARD ELECTRIC CORPORATION                                                                                        ED –7100

        EUROPEAN ENGINEERING DEPARTEMENT                                                                                        OCT-1929

                                 DIVISION N° 1                                                                                                  ( émis. 2)

 

INSTRUCTIONS GENERALES POUR LE REGLAGE DES RELAIS

 

CES INSTRUCTIONS SONT DESTINÉES AU PERSONNEL DE L'INTERNATIONAL

STANDARD ELECTRIC CORPORATION ET NE DOIVENT PAS ÊTRE PUBLIÉES.

 

RECOMMANDATION IMPORTANTE

 

1.1 Ne jamais essayer de régler ou de retoucher un relais sans être en possession des données de réglage complètes de ce relais. Ces données de réglage existent pour tout relais ayant un numéro de code ou un numéro de spécification AD ou XD. Tout point essentiel du réglage de chaque relais, est dûment déterminé et rien n'est laissé à l'appréciation de l'installateur ou du mécanicien. Les données de réglage sont plus compliquées pour certains relais que pour d'autres. L'idée directrice a été de ne spécifier que les réglages nécessaires. Dans quelques cas, plusieurs valeurs de l'entrefer sont spécifiées. Dans d'autres cas, aucune valeur de l'entrefer n'est indiquée, parce qu'en pareils cas, il est entendu que les relais étant réglés pour l'attraction, ou, la non‑attraction, ou le relâchement, suivant le cas. fonctionneront d'une manière satisfaisante. Lorsqu'aucune indication d'entrefer ou de tension du ressort n'est donnée, on suivra, relativement aux pressions minima, aux courses, etc.... les règles générales pour chaque type de relais.

1.2 Toute personne, n'ayant pas reçu les instructions voulues, ne doit pas essayer de régler des relais, ni d'ailleurs aucun autre organe. Un relais ne doit jamais être soumis à plus de retouches qu'il n'est nécessaire. Des déformations continuelles de ressorts ou d'autres parties apparaîtront, à la longue, nuisibles.

1.3 En aucune circonstance, ne régler au jugement au hasard ou par retouches. Suivre les instructions.

 

2. NÉCESSAIRE D'OUTILS, DE JAUGES ET D'INSTRUMENTS DE MESURE

2.1 Les relais ne doivent pas être réglés au moyen d'outils qui ne sont pas spécialement appropriés à ce but, car en faisant ainsi, on peut irrémédiablement détériorer des ressorts ou d'autres organes. On trouvera, à la fin des instructions générales, une liste des différents outils, jauges et instruments qui doivent être entre les mains de toute personne chargée du réglage ou de l'essai de relais.

 

3. PROTECTION CONTRE LA POUSSIÈRE.

3.1 La poussière est une des principales causes de dérangement des relais .Les contacts de cela ne doivent donc jamais y être exposés plus long temps qu'il est nécessaire. Les couvercles doivent être remis en place dès qu'un travail est terminé ou interrompu. On ne doit pais laisser les relais découverts pendant les heures des repas ou pendant la nuit.

 

4. QUELQUES POINTS A CONSIDÉRER LORS DE L'ESSAI OU DU RÉGLAGE DES RELAIS.

4.1 Le but de ces notes n'est pas de donner des instructions détaillées pour le réglage des différents types de relais. De telles instructions sont préparées séparément pour chaque classe de relais.

4.2 Les relais ne doivent être essayés que lorsqu'ils sont en position définitive sur une plaque de montage. L e réglage d'un relais change souvent après sa mise en place, de telle sorte qu'il est superflu d'essayer un relais avant qu'il soit placé en position. S'assurer que les vis de montage soient serrées, ainsi que les vis de fixation des jeux de ressorts. Un relais présentant des vis mal serrées perd rapidement son réglage.

4.3  Le réglage de l'entrefer et de la tension des ressorts peut généralement être fait par une seule personne, lorsque le relais est connecté en position.

4.4  Le réglage électrique d'un relais, qui est en principe le plus important de tous demandera, dans bien des cas, deux personnes : une derrière le relais pour établir les connexions nécessaires et l'autre devant le relais pour vérifier son fonctionnement, mesurer les pressions, etc.. Dans certains cas, il sera nécessaire de dessouder quelques‑uns des fils, afin d'avoir accès à l’enroulement ou aux enroulements sans risquer aucun shunt ou trouble extérieur. Dans d'autres cas, en particulier pour les relais de supervision, les enroulements peuvent être atteints au moyen de jacks d'essai spécialement établis dans ce but. Le mécanicien devra se familiariser complètement avec le circuit dans lequel le relais est utilisé.

4.5 Il devra prendre soin de ne pas déranger le câblage plus qu'il est nécessaire et de remettre en place d'une manière correcte et définitive les fils qu'il peut avoir dessoudés. L'isolant des fils affectés doit être réenroulé et, en cas de besoin, gomme‑laqué ou ciré.

 

5. CONTACTS DE RELAIS.

5.1 Les contacts de relais doivent être tenus en bon état et le contact pointu doit reposer entièrement sur le contact plat. Ils feront la course spécifiée lorsque le relais fonctionne et donneront les pressions spécifiées.

La plupart des contacts des relais sont en un alliage spécial pour contacts, qui ne convient que lorsqu'il se produit peu d'étincelles. La présence d'étincelles exagérées à ces contacts est donc un signe de dérangement. Les contacts astreints à une, fonction plus dure et à des étincelles appréciables sont en platine.

On ne doit pas laisser les contacts se piquer ou se salir.

Le nettoyage des contacts sera fait avec l'outil spécialement établi pour cet usage.

5.2 On obtient la propreté désirée en frottant deux ou trois fois les traces de brûlures avec le polisseur N° 7003‑A. Dans le cas où les contacts à nettoyer sont normalement ouverts, il sera nécessaire d'exercer une légère pression sur les ressorts, afin que le frottement contre la lame du polissoir soit suffisant pour le bon nettoyage.

Si les contacts sont normalement fermés la pression normale des ressorts sera suffisante pour que le frottement du polissoir soit efficace.

5.3 Pendant le nettoyage, bien faire attention de ne pas dérégler les ressorts et de ne pas changer l'entrefer. Après plusieurs nettoyages il sera bon du contrôler, si on n'a pas enlevé de la matière d'une façon telle, que la distance des contacts se trouve modifiée. Dans ce dernier cas, il faudra réajuster la distance entre les contacts.

5.4 Avant de remettre le couvercle d'un relais il faudra le nettoyer intérieurement avec un chiffon sec exempt de traces d'huiles d'aucune sorte.

5.5 Afin d'assurer de bons contacts pendant une longue durée suivre les recommandations suivantes :

Nettoyer les contacts avec du tétrachlorure de carbone de la plus grande pureté, et de façon suivante :

Prendre une plume d'oie dont les deux bouts sont taillés en cure-dents ; mouiller sur une longueur de 5 mm  l'un des bouts dans un verre contenant du tétrachlorure de carbone et déposer le liquide, sur les contacts à nettoyer., tenir les contacts séparés si c'est nécessaire. Ensuite passer deux ou trois fois entre les contacts avec le bout du cure-dents tenu à plat. Dans ce cas les contacts frottent de chaque côté de la plume, et comme le liquide a amolli les impuretés, le va‑et‑vient du cure‑dents suffit pouf les enlever. Cela fait, écarter légèrement les contacts et les laver une deuxième fois, en se servant de l'autre bout du cure‑dents qui n'a pas encore servi et qu'on a plongé dans le verre de tétrachlorure de la façon indiquée ci‑dessus. Bien s'assurer que le liquide qui tombe goutte à goutte de la pointe de la plume imprègne bien le sommet et les côtés des contacts, aussi bien contact pointu, que contact plat. S'assurer quand on fait le lavage que les incrustations de toutes sortes aient disparu vu que les impuretés oubliées autour des contacts après le lavage pourraient de nouveau déposer sur la surface des contacts. Ce second lavage ne doit qu'enlever les poussières résiduelles du frottement précédent. Le cure‑dents est alors rejeté ou il sera nettoyé dans un bain de tétra­chlorure de carbone, autre que celui utilisé primitivement, si l'on veut s'en resservir pour nettoyer une autre paire de contacts. Dans le cas où on aurait à faire à un relais dont, soit la disposition des contacts, soit la distance entre contacts ne permet pas pratiquement l'introduction d'un cure‑dents, on pourra avantageusement se servir seulement du polissoir N° 7003‑A comme décrit dans le paragraphe 5.2.

5.6 Précautions à prendre.

5.6.1 Un cure‑dents propre sera utilisé pour chaque jeu de 2 ressorts. afin d'éviter que les impuretés enlevées d'un 1er  groupe de contacts ne soient déposées sur un deuxième.

5.6.2 \'u l'action nuisible de l'application fréquente de tétrachlorure de carbone sur le caoutchouc, prendre bien soin d'éviter que nulle trace de tétrachlorure ne vienne en contact avec les poussoirs ou parties isolantes à base de caoutchouc.

5.6.3, La bouteille contenant le tétrachlorure sera conservée bouchée, afin d'éviter l'évaporation du liquide ainsi que l'introduction d'impuretés clans la bouteille. On devra bien veiller pour que le liquide et l'intérieur de la bouteille ne se salissent pas et, si besoin, nettoyer la bouteille et remplacer le liquide.

6 RÉGLAGE ÉLECTRIQUE DES RELAIS.

6.1 Les relais sont appelés à fonctionner dans des conditions nombreuses et variées et lors du réglage on doit prendre ces conditions en considération. Quelques‑uns des principaux emplois des relais sont :

6.2 Relais de supervision et de ligne qui sont en connexion avec l'installation extérieure. Le courant les parcourt toujours dans le même sens. Bien que des courants d'attraction et de relâchement soient spécifiés, connue pour les autres relais, il est néanmoins d'usage d'essayer ces relais à l'aide de boîtes de résistances convenables. En général, ces relais doivent attirer sur des lignes de 0 à 1000 ohms et relâcher pour une résistance d’isolement de 10.000 ou 20.000 ohms suivant spécification.

6.3 Les relais de test, à réglage entre limites, utilisés dans les circuits automatiques doivent être réglés avec un circuit spécial qui est particulier à chaque relais.

6.4 Les relais de courant d'appel doivent également être réglés dans un circuit  spécial pour satisfaire à des conditions spéciales.

Les relais à courant alternatif doivent être réglés dans des conditions spéciales qui sont spécifiées.

6.5 Tous les autres relais doivent être réglés pour remplir toutes les conditions spécifiées, le courant circulant dans le même sens que lorsque le relais est en service réel, à moins que les données. de réglage demandent spécifiquement que le réglage du relais soit réalisé avec un courant circulant dans l'enroulement ou les enroulements, suivant le cas, dans l'un ou l'autre sens.

6.6 On doit prendre grand soin de ne pas saturer les fers des relais par un courant intense. La boîte de résistances doit toujours, avant la fermeture du circuit d'essai, être réglée de manière que l'intensité du courant ne dépasse pas sensiblement la valeur maximum qui est spécifiée pour l'un quelconque des réglages. Le fait qu'un relais ne fonctionne pas correctement est souvent dû à une saturation.

Pour démagnétiser un tel relais, faire passer dans l'enroulement, alternativement dans les deux sens. un courant continu d'intensité graduellement décroissante. Pour aider à la disparition du magnétisme résiduel, il est permis de frapper légèrement la carcasse avec un outil à régler les ressorts ou quelque outil analogue.

Toutefois, il faut prendre soin de ne pas confondre ce tapotage léger avec des chocs violents. En frappant le fer magnétique avec un marteau, on risque d'altérer les qualités du circuit magnétique.

6.7 Si un relais ne fonctionne pas correctement après démagnétisation, la faute peut être due à la présence de tours en court‑circuit ou à un circuit magnétique défectueux. En tous cas, le relais doit être retiré et remplacé ou réparé. Les tours court‑circuités peuvent quelquefois se déceler par la mesure de la résistance du relais, mais cette mesure ne peut déceler de faibles pourcentages de tours court‑circuités qui nuisent cependant au fonctionnement des relais rapides, tels que les relais d'avancement pas ,à pas et à l'équilibre correct des relais avec résistance en shunt.

6.8 Sauf indications contraires, les résistances des relais sont spécifiées pour une température de 20° Centigrade avec un écart maximum admissible de 50% dans les deux sens. Pour certains relais à réglage très précis, la variation admise est quelquefois de 3%.

6.9 Le fonctionnement d'un relais peut être défectueux par suite de la présence de butées d'armature non conformes ou de l’absence de butées si elles sont nécessaires. Les butées d'armature, lorsqu'elles existent, ont pour but d'empêcher l'armature de coller. En outre, la hauteur ou éventuellement l'absence de la butée d'armature a une grande influence sur la vitesse avec laquelle le relais relâche et sur le courant de relâchement. Lorsqu'il y a doute sur la nécessité d'une butée ou sur la dimension de cette butée, on doit consulter les instructions individuelles ou générales, relatives au relais considéré. Une légère variation dans la hauteur effective de la butée ou des butées suffit souvent, dans les relais à relâchement lent ou dans quelques autres relais à réglage spécial, pour rendre le réglage spécifié impossible. La hauteur effective de la butée mesure la valeur de l'entrefer entre noyau et armature quand celle‑ci est attirée.

6.10 Pour les relais qui doivent relâcher après un courant de saturation déterminé le réglage se fait comme suit :

6.10.1 Régler les relais pour les courants de fonctionnement, de non fonctionnement et de non relâchement.

Faire le réglage avec le courant dans les deux sens. Cela fait, mesurer le courant de relâchement maximum sans saturation.

6.10.2 Si ce courant maximum est environ 25% plus haut que le courant de relâchement avec saturation spécifié, contrôler le relâchement du relais avec le même courant de relâchement après saturation.

6.10.3 Si le courant de relâchement maximum sans saturation est moins de 25 %, plus intense que le courant de relâchement avec saturation spécifié il faudra refaire le réglage du refais de façon à atteindre ou dépasser 25 % Garder néanmoins dans ce nouveau réglage, les limites spécifiées pour les courants de fonctionnement, de non fonctionnement et de non relâchement, l'essai étant fait avec le courant dans les deux sens.

6.10.4 Contrôler le relâchement du relais avec le courant de relâchement après saturation qui est spécifié. Si les deux valeurs concordent le réglage est bon. La méthode indiquée ci‑dessus est recommandée pour empêcher de fréquentes saturations du relais.

 7. DÉFINITIONS.

7.1 Par « courant de fonctionnement » on entend le courant minimum pour lequel le relais attire son armature pour la course entière et avec une force d'attraction suffisante pour que tous les contacts de travail aient la pression spécifiée.

7.2 Par courant de non‑fonctionnement " on entend le courant maximum qui ne provoque la rupture d'aucun contact de repos ou la fermeture d'aucun contact de travail. Pratiquement, le courant de non‑fonctionnement reçu par un relais quand il est placé dans un circuit réel est beaucoup moindre que le courant de non‑fonctionnement spécifié pour l'essai. Il en est ainsi afin que le relais en circuit ait toujours une pression de contact de repos suffisante.

7.3 Quand pour un relais particulier les courants de fonctionnement et de non‑fonctionnement sont spécifiés, faire d'abord le réglage avec le courant minimum de fonctionnement et pour les deux sens du courant. Ensuite vérifier que le relais ne fonctionne pas avec le courant de non fonctionnement spécifié.

7.4 Par « courant de relâchement » un entend le courant maximum pour lequel une armature de relais retombe de toute sa course jusqu'à sa position normale, en fermant un ou tous ses contacts de repos.

7.5 Par «  courant de non relâchement » on entend l'intensité du courant à laquelle peut être réduit subitement le courant de fonctionnement mature de sa position de travail d'une manière suffisante pour ouvrir les contacts fermés ou pour fermer les contacts ouverts.

8. LISTE D'OUTILS.

Outil 2031‑A         Pour le réglage des vis et écrous des relais B, G, I et Delta 1, 2 et :3.

Outil 2037‑A         Tournevis coudé pour serrage des vis de ressort des relais type E, H et R.

Outil 2038‑.1        Dito.

Outil 2039‑B         Pour le réglage de, écrous de tige d'armature de 3/16" (4.8 m/m sur les relais type R, H et 12

Outil 2040‑A         Pour le réglage de la tension des ressorts de 023" (0,6 m/m) et de 028" (0.7 m/m).

Outil 2040‑C        Pour le réglage de la tension des ressorts de 010" (0.4 m/m) et de 046" (1.15 m/m).

Outil 2047‑A         Tournevis à lame de 1/4" X 1/32" (6.3 m/m X 0.8 m/m) pour vis de fixation des relais.

Outil 2048‑A         Tournevis à Lame de 3/16"x.020"   (4.8 m/m x 0.5 m/m) pour le réglage des vis de, relais type

                            B, G et Delta.

Outil 2049‑A         Pince à becs plats, pour emploi général.

Outil 2063-A         Pince à becs plats, pour le réglage des ressorts pour relais type E, H ou R.

Outil 2085‑A         Pour régler les pièces polaires. Pour les relais N° 206 et 7006.

Outil 7003‑A         Pour nettoyer les contacts.

Outil 7104‑A         Pour le réglage des relais 7001.

9. LISTE DES JAUGES.

jauge 2001 ‑ Jauge de tension pour le réglage des ressorts des relais du type à armature à couteau, pour  

                      lesquels le N° 7002 ne convient pas. Convient mieux ­que la jauge 2002 pour tous les types de

                     relais lorsqu'il s'agit de régler à la même tension un certain nombre de ressorts. Est réglée au

                     préalable à la tension voulue :

             Type A  pour tension 20‑70 grammes.

             Type B  pour tension 20‑250 grammes.

Jauge 2002‑A ‑ Jauges d'épaisseur avec lames d'épaisseurs 002" , 003", 004", 006", 008", 010", 012", 015", soit

                          0.05 m/m , 0.075 m/m, 0.1 m/m, 0.15 m/m , 0.2 m/m , 0.25 m/m ,0.3 m/m, 0.38 m/m

Jauge 2003‑ A ‑‑ Jauge d'épaisseur spécialement établie pour le réglage des relais à armature latérale. Lames

                           d'épaisseur 006" , 008", 009", 010", 015", 017", 022", soit 0.15 m /m, 0.2 m/m , 0.23 m/m , 0.25

                            m/m , 0.38 m/m, 0.44 mon 0.56 m /m.

Jauge 7002‑A ‑ Jauge de tension du type à lame d'acier. Ne convient pas pour les relais à armature à couteau.

10. LISTE DES INSTRUMENTS DE MESURE.

Ci‑après une brève énumération des instruments de mesure dont on doit disposer pour la vérification des courants de fonctionnement, de non‑fonctionnement et de relâchement des relais.

Voltmètre pour courant continu, échelle 0‑60.

Milliampèremètre double, échelle 0‑50, 0‑500).

Boîte de résistance à cadrans, avec 4 cadrans unités, dizaines, centaines et milliers d'ohms.

Lorsqu'on utilise des relais de ligne de jonction à grande résistance il est désirable d'avoir en plus de la boîte de résistance une résistance de 100.000 ohms.

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       A 11

ANNEXE 3

Note : L’original de ce document est détenu par les Collections Historiques de France Télécom

MATERIEL TELEPHONIQUE                                                                                                           N.E.A. 3100

Bureau d’Etudes

BOULOGNE/BILLANCOURT

 

INSTRUCTIONS GENERALES POUR LE RÉGLAGE DES RELAIS

 

1 Recommandations importantes

1.1 Ne jamais essayer de régler ou de retoucher le réglage d'un relais sans être en possession des données de réglage complètes de celui‑ci. Ces données existent pour tout relais ayant un numéro de code ou de spécification ASP.

1.2 En aucune circonstance. il ne faut régler au jugé, au hasard ou par retouches.

2 Nécessaire d'outils et de jauges

2.1 Les relais doivent être réglés exclusivement au moyen d’outils de jauges spécialement appropriés à chaque type. On trouvera sur les planches 1, et 2, pages 3 et 4 ci‑après, la liste complète des différente outils et jauges nécessaires au réglage de tous les types de relais,

3 Protection contre la poussières

La poussière étant une des principales causes de dérangement des relais, leurs contacts ne doivent jamais y être exposés plus longtemps qu'il est nécessaire, Les couvercles individuels ou communs doivent être remis en place dès qu'un travail est terminé ou seulement interrompu,

 

4 Quelques points à considérer lors de l'essai ou du réglage des relais

4.1 Le but de ces notes n'est pas de donner des instructions détaillées pour le réglage des différente types de relais. De telles instructions sont établies séparément pour chacun de ceux‑ci.

4.2 Le réglage des relais se modifiant souvent dès leur mise en place, ceux-ci ne doivent être essayés ou réglés que lorsqu'ils sont en position définitive sur les plaques de montage,

4.3 Vérifier que les vis de fixation sur les plaques sont bien serrées. Un relais mal fixé sur sa plaque perd rapidement son réglage.

 

5. Contacts de relais

5.1 Les contacts doivent être tenus en bon état de propreté.

Le contact pointe doit toujours reposer entièrement sur le contact disque. On ne doit pas laisser les contacts se piquer ou se salir par les étincelles.

5.2 Leur nettoyage doit se faire avec l'outil 3700>A spécialement destiné à cet usage.

Pendant le nettoyage prendre garde de ne pas dérégler les ressorts ni l'armature des relais. Après plusieurs nettoyages il sera prudent de vérifier que l'intervalle entre contacts ou l'accompagnement des ressorts n'a pas été modifié.

5.3 Avant de remettre en place le couvercle d'un relais, il faudra le nettoyer intérieurement avec un chiffon sec très propre.

6. Aide de fonctionnement des relais.

6.1  Quel que soit le sens du courant, le relais doit fonctionner, ne pas fonctionner, relâcher ou ne pas relâcher pour les valeurs du courant spécifié.

6.2  Le courant de "fonctionnement" est le courant minimum pour lequel le relais attire son armature pour la course entière, avec une force d'attraction suffisante pour que tous les contacts de travail aient la pression spécifiée.

6,3  Le courant de "non fonctionnement" est le courant maximum qui ne provoque la rupture d'aucun contact de repos, ni la fermeture d'aucun contact de travail.

6.4 Le courant de "relâchement" est le courant maximum pour lequel l'armature du relais retombe de toute sa course jusqu'à sa position normale en fermant ses contacts de repos.

6.5 Le courant de "non relâchement'' est le courant minimum pour lequel l'arma­ture du relais reste attirée ne provoquant la rupture d'aucun contact de travail, ni la fermeture d'aucun contact de repos.

6.6 Les relais dont le noyau aurait été soumis à une saturation pendant un essai ou dont l'enroulement aurait été traversé accidentellement par un courant intense, doivent être démagnétisés avant réglage nouveau. Dans ce but, faire passer à travers l'enroulement, alternativement dans les deux sens, un courant continu d'intensité graduellement décroissante.

A 12

La fiche ci-dessous est un exemple de document concernant le réglage des relais

réglage d'un relais retour

 

                                                                              A13

                                                                                  ANNEXE 4

Ce document a été photocopié sur le DIT” Documents Information Télécommunications” de la DIRECTON GENERALE DES TELECOMMUNICATIONS d’octobre 1973

Amalric

 

 

Appareil de Mesure Automatique Lançant des appels dans le Réseau et Incluant un Calculateur

 

1 BUT POURSUIVI

La qualité de service du réseau téléphonique parisien est évaluée d'après les résultats d'appels d'essais lancés par des opératrices des centres ou des équipes régionales dites équipes B.

Ces opératrices établissent des appels selon un programme préétabli et notent les incidents qu'elles constatent : ceux‑ci sont regroupés ensuite pour définir un taux de qualité de service.

Le système AMAL­RIC réalise cette mesure automatiquement, en lançant des appels, en notant les fautes et en calculant directement des taux de qualité de service (cf. § IV). Cet appareil, initialement, étudié pour Paris, peut être installé dans tout réseau urbain important.

 

2 CONSTITUTION             

Le système comprend :

                ‑ au poste central du réseau un calculateur Télémécanique T2000, équipé de 16 000 mots de mémoire vive, d'une machine à écrire, d'une imprimante rapide, d'un lecteur de ruban, d'une bande magnétique, d'un disque magnétique de 64 000 mots, d'un synoptique visua­lisant l'état de l'ensemble du réseau, et d'un jeu de modem. Tous ces équipements sont installés au point central (DRT dans le cas de Paris).

                ‑ un réseau de transmission de données, en forme d'étoile, à 10 branches pour Paris. utilisant des liaisons métalliques, et une trans­mission en bande de base, c'est‑à‑dire sans modulation ni multi­plexage à 4 800 bits/s.

                ‑ dans chaque immeuble, un équipement comprenant un modem et sa logique associée pour assurer la liaison avec le modem situé au poste central et correspondant à la branche à laquelle l'immeuble est rattaché une imprimante, et pour chaque BPQ un couple de robots demandeur et demandé, remplissant les fonctions de l'opératrice. A chaque couple de robots est raccordée une série de lignes d'essai à raison d'une ligne par millier d'équipements d'abonnés.

 

3 PRINCIPES DE FONCTIONNEMENT

Le calculateur engage n communications simultanées sur les n BPQ du réseau à surveiller. II envoie aux robots, en temps partagé, c'est­-à‑dire, à l'échelle humaine simultanément les commandes élémentaires nécessaires au déroulement de la communication. II reçoit de la part des robots le compte rendu d'exécution de ces commandes et peut apprécier le déroulement, normal ou non de la communication. II note éventuellement les incidents qui serviront à établir les taux de faute.

Les BPQ sont associés de façon fixe pour 1 heure. Pendant cette heure les lignes d'essais sont brassées toutes les 10 mn. Au bout d'une heure les relations entre BPQ sont changées. L'appareil fonctionne en permanence pendant la journée. A la fin de chaque période de 10 mi­nutes et de chaque heure, les résultats des essais sont imprimés dans les immeubles et, sur demande, au poste central également. D'autre part, ils sont stockés sur bande magnétique en vue d'un dépouillement ultérieur notamment à la fin du cycle d'essais, c'est‑à‑dire au bout d'un mois environ.

 

4 RÉSULTATS FOURNIS  

3 Types de résultats sont fournis :

                ‑ dans les immeubles, à l'usage des chefs de centre. Ce sont les résumés d'essai de « fin de 10 mn » et de « fin d'heure ».

                         ‑ à la Direction, en fin de journée : des tableaux donnent pour la journée et pour chaque centre les taux de fautes les plus significatifs attente et absence de tonalité, sélections longues, etc.

                ‑ à la Direction, en fin de cycle : des tableaux donnent une synthèse des fautes comme l'attente de tonalité, les erreurs détaxation, les sélec­tions longues, les taux de faute selon les types de matériels (7A, 7B, Pentaconta).

 

5 EXPLOITATION DES RÉSULTATS

AMALRIC permet de suivre en permanence l'évolution de la qualité de service des centres du réseau surveillé, et donc de prendre, plus rapidement qu'avec la méthode manuelle les actions correctives nécessaires.

6 CARATERISTIQUES D’IMPLANTATION

a) Installation

Le poste central s'installe dans une pièce de 35 m2 environ.

L'équipement d'un immeuble comprend une petite armoire (I = 0,85 ; h ‑‑ 1,70 ; p = 0,60) et une petite table (I = 0,80 ; L = 0,50) pour supporter l'imprimante. II faut prévoir un dégagement de 1 m autour de l'armoire.

Le poste central est alimenté par secteur 220 V monophasé et consomme 15 kVA.

L'équipement d'immeuble est alimenté par 2 tensions : ‑ 48 V de la batterie (10 A) et le secteur 220 V monophasé (150 VA).

               b) Raccordement

La liaison entre le poste central et les immeubles est réalisée par des paires métalliques non pupinisées (pour la transmission à 4 800 bits/s). Une voie comprend une paire aller et une paire retour. On peut aller jusqu'à 8 immeubles par voie et 8 BPQ par immeuble. Chaque équipement de BPQ a une ligne d'essai par millier d'équipements d'abonnés. Cette ligne d'essai comprend : les 2 fils de ligne A et B, le fil de test, et le fil compteur.

 

 

7                     DIFFUSION CONSTRUCTEUR

L'étude d'AMALRIC a débuté en octobre 1971 au CNET. La région de PARIS Intra‑Muros installe le premier système.

L'électronique Marcel Dassault construit les équipements.

8                     EXPLOITATION ET MAINTENANCE               

La conduite d'AMALRIC nécessite

                ‑ 1 opérateur pour l'exploitation courante du système : mise en route, arrêt, exécution de surveillances particulières, etc.

- 2 techniciens ayant suivi une formation sur l'électronique et la logique pour localiser et remplacer les éléments défaillants des équipements d'immeubles.

Les cartes seront ensuite réparées par ces personnes en dehors de l'exploitation d'AMALRIC.

L'organisation de la maintenance du système est confiée aux services de la Direction régionale.

 

9                     DOCUMENTATION            

Une documentation est en cours de rédaction. Une introduction générale du système AMALRIC figure dans "l'Écho des Recherches" d'Octobre 1972, et "Commutation et Électronique" d'Octobre 1973.

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      A17

 

                                                                               ANNEXE 5

Ce document est une reproduction du DIT (Documents Information Télécommunications de la DIRECTION GENERALE DES TELECOMMUNICATIONS ) janvier 1974

 

Mesureur d'Occupation Téléphonique

 

1 BUT POURSUIVI

 

Le mesureur de trafic « MOT" observe 18 lignes d'abonnés réparties en 6 groupes différents. II permet de discriminer le trafic départ du trafic arrivée. Pour chaque groupement de lignes il mesure le trafic en erlangs, il compte l'ensemble des communications et compte les communications efficaces. II peut également être utilisé pour mesurer les taux d'occupation des différents organes d'un central téléphonique.

 

2 CONSTITUTION

Le M.O.T. est composé de deux modules

A/ un module de collecte des informations et des comptages comprenant

• 9 cartes de collecte qui comportent chacune deux équipements de surveillance;

• 1 interface permettant l'adaptation sur un module de traitement ou sur un Erlangmètre;

• 1 carte de 4 compteurs qui distinguent les catégories suivantes ‑départs; ‑ départs efficaces; ‑ arrivées; ‑ réponses arrivées.

B/ un module de traitement comprenant

• un programmeur 1 heure;

• une came 3,6 secondes pour l'exploration des 18 lignes;

• un séquentiel composé de deux compteurs magnétiques;

• une came 35/25 ms. pour l'avance du séquentiel;

• douze compteurs affichant, en millièmes d'erlang, le temps d'occupation d'un groupement, soit en départ, soit en arrivée;

• six commutateurs permettant d'associer les groupements.

 

3 PRINCIPES DE FONCTIONNEMENT

1 ‑ Module Collecte

                Trois circuits de détection sont disposés en permanence sur le fil (‑) de la ligne d'abonné à observer.

• circuit 1 : (relais 1) détection du décrochage du demandeur;

• circuit 2 : (relais 2) détection du décrochage du demandé;

• circuit 3 : (relais 3) détection du courant d'appel.

Le courant d'appel permet de discriminer les communications d'arrivée des communications départ. Les différents niveaux de tension détectés permettent de donner l'état de chaque circuit exploré : circuit au décrochage du demandé;

• circuit 3 : (relais 3) détection du courant d'appel.

Le courant d'appel permet de discriminer les communications d'arrivée des communications départ. Les différents niveaux de tension détectés permettent de donner l'état de chaque circuit exploré : circuit au repos, prise du circuit, passage ou non en conversation pour une communication d'arrivée. Pour éliminer les parasites, ces trois circuits de détection sont temporisés et une mise en mémoire de l'état détecté est assurée par des relais. Un groupe de quatre compteurs permet de comptabiliser les communications départ et arrivée et de connaître le nombre de conversations écoulées. Un interface aiguille les informations contenues dans les relais‑mémoire soit vers le module de traitement, soit vers un erlangmètre extérieur en autant de faisceaux parallèles que de groupement constitués

 

2 ‑ Module Traitement

Les trafics départ et arrivée mis en mémoire sont explorés à la cadence de 3,6 s. par une came et comptabilisés dans 12 compteurs qui correspondent aux 6 groupements possibles.

• 6 compteurs de trafic d'arrivée,

• 6 compteurs de trafic de départ.

RESULTATS FOURNIS      

 

A l'issue d'une heure d'observation, la lecture des compteurs donne la valeur des trafics de départ et d'arrivée directement en erlangs. (avec trois décimales).

On relève ainsi

• le nombre de communications d'arrivée;

• le nombre de communications d'arrivée ayant obtenu une réponse;

• le nombre de communications de départ:

• le nombre d'aboutissements. Tous ces éléments sont carac­téristiques de la qualité de service du centre.

 

5         EXPLOITATION DE CES RESULTATS

Les mesures de trafic, les comptages des communications (de départ ou d'arrivée, réelles ou inefficaces) sont nécessaires pour assurer le bon écoulement du trafic téléphonique d'un abonné.

Ils permettent :

                • de spécialiser les lignes ;

                • de savoir si l'exploitation des lignes est correcte

                • de déterminer la durée moyenne des communications.

En un mot, ils dressent, au niveau de la ligne d'abonné, la matrice de trafic qui permettra ensuite de déterminer les mesures à prendre pour une meilleure qualité de service

 

6         CARACTERISTIQUES TECHNIQUES ET TECHNOLOGIQUES

               

a ‑ coffrets

Dimensions de chaque module

                               ‑ largeur                385 mm.

                               ‑ hauteur               180 mm

                               ‑ profondeur : 420 mm.

                               - Poids : 12 kg.

               

b ‑ Sous‑ensembles

Le module de collecte est constitué par

un bornier de raccordement

- une carte compteur ;

                               ‑ un interface.

Le module de traitement est constitué par :

                               ‑ un programmeur 1 heure;

                               ‑ une came d'exploration ;

                               ‑ un séquentiel ;

                               ‑ un multivibrateur ;

- six jeux de deux compteurs de trafic.

 

                c ‑ Alimentation et raccordements

Le module collecte est alimenté par la batterie centrale 48 volts,         consommation : 2 ampères.

Le module traitement est alimenté en 48 volts par l'intermédiaire du module collecte.

Un branchement est à prévoir pour l'alternatif 110/240 Volts ‑ 50 Hz‑ Puissance : 6 watts.

Pour le  raccordement des lignes d'abonnés, prendre le fil négatif en dérivation et le raccorder au module de collecte.

7         DIFFUSION CONSTRUCTEURS

 

Le C.N.E.T., sur demande de la Direction Générale des Télécommunications, a conçu le premier spécimen qui a servi de base à la réalisation du prototype effectuée en commun avec la SO.CO.TEL.

SO.CO.TEL (Route de Perros‑Guirec ‑ 22 ‑ LANNION) a fabriqué ensuite les 21 premiers appareils mis en service à titre expérimental. Les premiers utilisateurs ont permis, par leurs remarques. d'apporter quelques corrections supplémentaires.

Parallèlement un premier marché de 117 appareils était confié à l'industrie privée; la dernière tranche a été entièrement livrée en mai 1972 par la Société BARRAS‑Provence‑ZI St Joseph 04‑ Manosque. Un deuxième marché de 153 appareils, au titre de 1972, puis un troisième des 222 appareils, sur le budget 1973, complétés de quelques commandes isolées, sont actuellement en cours de réalisation et vont permettre, dès les premiers jours de 1974, de commencer à satisfaire les besoins des Régions.

 

Le Constructeur qui réalise ces deux derniers marchés est la Société JEUMONT‑SCHNEIDER 2, rue de Gueugnen 71 Montceau‑les‑Mines Ces fabrications n'ont pas demandé d'outillages spéciaux. Toutefois le contrôle a nécessité la création de Simulateurs de signaux d'entrée ainsi que de maquettes pour la vérification des composants (explorateur et compteurs notamment).

 

8         MAINTENANCE SERVICE APRES VENTE

Une équipe de maintenance et d'assistance aux Régions a été créée au CNET. Elle a pour rôle de suivre la mise en service des équipements nouveaux. Elle peut ainsi évaluer la fiabilité de l'équipement. Elle diffuse des ordres de correction et d'aménage­ment éventuels. Elle organise périodiquement des cours de recyclage destinés aux utilisateurs et plus particulièrement aux équipes de maintenance régionales ainsi qu'aux services de la DCME chargés de la maintenance nationale.

Un premier cours de formation, a été donné au C.N.E.T., en 1972, un deuxième est d'ores et déjà programmé et aura lieu au début de 1974.

Elle assure le rôle de conseil auprès des équipes régionales et de la D.C.M.E. Elle répond aux demandes de documentation qui lui parviennent des différents services.

Pour tous renseigne­ments, s'adresser à

Gestion Technique du Réseau Equipe de Maintenance‑Obser­vation de Trafic.

Adresse : C.N.E.T. 3, Avenue de la République 92131 ISSY‑LES‑MOULINEAUX Téléphone : 645.43.79.

 

9         DOCUMENTATION

 

• Notice Technique/RCC/CEA/109 . Mesureur de Trafic pour lignes d'abonnés (J. Charriot).

• Dossier CNET/21 618 M.O.T. ‑ Notice c'utilisation.

• Dossier CNET/21 619 : M.O.T. ‑ Conditions techniques,

• Dossier CNET/21 620 : M.O.T. ‑ Réception et maintenance.

• Bulletin Technique d'Information SOCOTEL ‑ N° 4 Octobre 1972.

• Notices

BARRAS‑Provence : Module de Collecte et Module de traitement

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                                              ANNEXE 6

 

Ce document a été copié sur le DIT (Documents Information Télécommunications de la DIRECTION GENERALE DES TELECOMMUNICATIONS ) ( juillet 1973 )

1 BUT POURSUIVI

 

Le dispositif DETT enregistre les trafics de départ et d'arrivée écoulés sur une ligne d'abonné.

Cet équipement décompose et identifie les différentes phases d'établissement d'une communication en donnant les horodatages correspondants.

L'enregistrement effectué permet d'instruire les réclamations d'abonnés tant en ce qui concerne le montant de leurs redevances, que des difficultés d'exploitation.

Ce dispositif permet également l'observation d'organes de concentration de communications de départ, afin de prélever des informations statistiques.

Enfin, il a été conçu pour s'adapter à des usages divers et notamment à la recherche des dérangements dans les autocommutateurs.

 

2 CONSTITUTION

Le DETT comprend essentiellement une imprimante et une platine de détection et de commandes

Accessoires d'installation

Les accessoires suivants ont été conçus pour faciliter la mise en oeuvre de ces dispositifs :

1)       Boîtes de raccordements permettant d'alimenter 6 machines.

2)       Tables support permettant de disposer 1 ou 2 machines.

3)       Bâtis supports permettant de disposer 3 machines superposées. Ces bâtis peuvent être accollés au mur et sont extensibles.

 

3 PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT

 

Quatre circuits de détections sont disposés en permanence sur chacun des fils caractérisant une ligne d'abonné (2 fils de ligne, 1 fil de test, 1 fil de taxe).

4)       superposées. Ces bâtis peuvent être accollés au mur et sont extensibles.

 

3 PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT

 

Quatre circuits de détections sont disposés en permanence sur chacun des fils caractérisant une ligne d'abonné (2 fils de ligne, 1 fil de test, 1 fil de taxe).

Les différents signaux, d'impulsions ou d'états, échangés sur ces fils, sont après détection, analysés pour reconstituer les différentes phases d'établissement des communications. Ceci est réalisé avec une platine de 24 relais qui commandent l'imprimante.

4 RESULTATS FOURNIS

 

Sur une bande ininterrompue de 21 cm de largeur on imprime Le décrochage et le raccrochage de l'abonné observé. Les numérotations effectuées au cadran Le marquage d'une ligne par l'autocommutateur La réponse du correspondant désiré Le renvoi en communications ‑‑‑faux appels" ainsi que l'occupation locale du correspondant. La taxation effectuée sur le compteur de l'abonné. II est possible D'éliminer l'enregistrement des communications d'arrivée par exemple lors du traitement d'une réclamation contestant la taxation. D'additionner les taxes relatives à une communication.

Chacun de ces événements est affecté d'une abréviation conven­tionnelle qui est imprimée avec l'heure de l'instant où il se produit (Abréviations Majuscules pour les communications de départ et Minuscules pour celles d'arrivée).

L'équipement ne peut enregistrer qu'un seul événement à la fois aussi, l'enregistrement d'une impulsion de taxe est prioritaire sur tout événement simultané.

L'enregistrement obtenu est utilisé par le Centre soit pour faciliter la recherche de dérangements, soit pour instruire des réclamations d'abonné. Un duplicata peut être obtenu directement sur le dispositif pour être communiqué à la Direction.

6 CARACTERISTIQUES MECANIQUES ET TECHNOLOGIE

 

a) Coffret

La figure 2 donne les cotes extérieures d'encombrement.

Le poids de la machine est de 15 kg.

 

b) Sous‑ensembles

La partie imprimante, ainsi que la platine de détections et de commandes, sont constituées de sous‑ensembles amovibles pour faciliter la maintenance de l'ensemble.

Le dispositif est alimenté par la batterie centrale 48 volts :

Consommation impulsionnelle 2,5 A. Le secteur 127/220 ‑ 50 Hz alimente la base de temps de l'horodateur. (Son absence provoque I mise hors service du dispositif) : Consommation 10 Watts.

 

c) Raccordement

Les fils d'observation des lignes d'abonnés sont prélevés par le pinces de renvoi équipant les répartiteurs d'entrée et utilisées antérieurement pour les machines Girard.

 

7 DIFFUSION CONSTRUCTEUR

 

a) Diffusion

Cette machine élaborée en 1962, longuement essayée dans de configurations diverses, est diffusée à la fin de 1972 à 400 exemplaires environ pour la Métropole et 80 exemplaires pour les Télé communications des territoires de l'ex‑France d'Outre‑Mer.

Le programme de 1973 devrait porter ces chiffres respectivement à 700 et 100.

 

b) Constructeur

Pour les besoins de l'Administration le Constructeur a été jusqu'à c jour

«  Les Ateliers Centraux de Lanester » (dépendants de la DCME)

Pour les besoins extérieurs, les dispositifs et leurs accessoires sont fournis par

« LA Société Heure et Contrôle » 245, rue Saint‑Martin, Paris 3e.

 

8 MAINTENANCE SERVICE APRES VENTE

Une équipe de maintenance et d'assistance aux régions a été créé au C.N.E.T.

Elle a pour rôle de suivre la mise en service des équipements nouveaux.

Elle peut ainsi évaluer la fiabilité de l'équipement.

Elle diffuse des ordres de correction et d'aménagement éventuel:

Elle organise périodiquement des cours de recyclages, destiné aux utilisateurs et plus particulièrement aux équipes de maintenances régionales ainsi qu'aux services de la DCME chargés de Ia maintenance nationale.

Elle assure le rôle de conseil auprès des équipes régionales et de Ia D.C.M. E.

Elle répond aux demandes de documentation qui lui parviennent des différents services.

Pour tous renseignements s'adresser à

« Équipe de Maintenance Observation de Trafic CNET », 3, avenue de la République Issy‑les‑Moulineaux, Groupement RCC ‑ Département CEA Téléphone : 645.43.19.

 

La directive TEM A1/72/1157/C a confié aux Directions Régionales l'entretien des appareils.

La localisation des défauts, le remplacement des sous‑ensembles les différents réglages sont généralement effectués par les équipe: régionales spécialisées.

Trois stages de formation théorique et pratique ont permis d'instruire les membres de ces équipes.

Les sous‑ensembles nécessitant des réparations importantes doivent être acheminés vers les Ateliers Centraux du Matériel, Montagne du Salut, LANESTER 56600 ‑ Téléphone : 97.21.22.73.

 

9 DOCUMENTATION

Une série d'albums édités au CNET décrit de façon très détaillée le fonctionnement de la machine. Se renseigner auprès de l'équipe de maintenance, ou au Centre de Documentation du CNET groupement RCC.

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